Selon Freud la pulsion est une force orientée dans l'espace destinée vers un objet. Quand la pulsion arrive à l'objet et que l'objet arrive à l'être il y a une décharge : le plaisir.
Lorsque l'objet n'est pas atteint par la pulsion elle revient vers le vivant avec un principe de déplaisir : frustration pulsionnelle. Celle-ci entraîne des angoisses.
De cette frustration naît le langage. Dans une situation de déplaisir il y a une représentation de l'objet car on ne peut pas l'atteindre alors on le visualise grâce à la pensée. La représentation de l'objet remplace partiellement l'objet il y a donc une diminution de l'angoisse.
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C'est la plus organique des situations psychiatriques, elle est aussi appelé psychose organique aiguë.
_ Manifestation : début brusque, patient insomniaque, humeur instable, envahissement par une perplexité mentale (le patient ne comprend plus rien à ce qui se passe).
_ Quand la confusion est constituée il y a deux signes : altération de la conscience et désorientation temporo-spaciale.
_ Altération de la conscience : pensée ailleurs, distraction rêverie, on passe d'une conscience normale à une conscience pathologique, l'attention est variable, elle correspond à un mécanisme de défense après un traumatisme, le patient veut lutter contre ça et veut comprendre pour pouvoir retrouver un état normal, il doute et se pose des questions (...)
[...] Par contre il y a une transformation de la réalité. Ex : j'ai faim, j'ai besoin d'un croissant Névrose : je n'ai pas d'argent, je ne peux pas sortir de la pièce, la boulangerie est fermée, si je m'y étais mieux pris ou avant, (Culpabilité, angoisse) Psychose : c'est ennuyeux de ne pas avoir de croissant, ce n'est pas grave c'est le boulanger qui a emprisonné les croissants (le danger vient de l'extérieur, angoisse des autre, du monde, angoisse de la réalité transformée) I. Psychoses 1. Psychoses aigues 1. [...]
[...] _ l'état de conscience est variable, il peut être présent ou complètement absent, délirant _ il y a des vagues de va et vient de délires. Il peut y avoir des actes répréhensibles car le patient dépasse les limites et les interdits (meurtres, agression, ) _ le délire peut être très intense et aller jusqu'à des agitation, agressions, tentatives de suicide. Les conséquences des crises d'agitation sont : épuisement, déshydratation _ évolution naturelle : guérison en quelques semaines avec des vagues de bouffées, évolution spontanée environ un mois, évolution traité environ une semaine Anosognosie : absence de conscience de la maladie, de la psychose _ la loi du 27 juin 1990 est relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées pour troubles mentaux _ pour le traitement on va privilégier le relationnel et éviter la sédation majeure, même dans le cas d'un patient isoler on va garder le lien et accentuer le relationnel. [...]
[...] Dans une situation de déplaisir il y a une représentation de l'objet car on ne peut pas l'atteindre alors on le visualise grâce à la pensée. La représentation de l'objet remplace partiellement l'objet il y a donc une diminution de l'angoisse. Si le déplaisir n'existe pas il n'y a pas de pensée ni de langage. (Langage, pensé : substitution de l'objet). Le psychisme naît du manque. [...]
[...] Lorsqu'on ne correspond pas à la norme on délire Le traitement de la BDA consiste en une confrontation à plusieurs afin de définir la norme ensemble. _ dans la classification du délire le mécanisme peut être hallucinatoire ou interprétatif : Hallucinatoire : je suis poursuivie par des OVNI car je les entends c'est ce que le patient perçois du monde qui construit son délire. Interprétatif : même conception du monde, partage des sens : je voit trois voitures rouges terminant par 6 je suis poursuivi par la mafia la personne qui l'accompagne voit les mêmes voitures avec les même chiffres mais le psychotique l'interprète différemment _ l'extension peut être généralisée ou en secteur. [...]
[...] L'inconscient est spécifique à l'homme et correspond à tout ce qui échoue. I. Névrose C'est un conflit psychique : j'ai envie mais je ne peut pas Cela crée une angoisse qui active l'inconscient et va produire un symptôme névrotique (phobie, TOC, crise aiguë d'angoisse, dépression, Il y a alors un retour de l'énergie pulsionnelle insatisfaite = refoulement. Au final cela produit un sentiment de culpabilité : j'y suis pour quelque chose dans cette insatisfaction On relève alors un sentiment de dévalorisation. [...]
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