Une compréhension "objective" des évènements doit, par définition, être la plus impersonnelle possible. Un évènement a une valeur brute, mais sa compréhension est soumise à différents facteurs. Ce qui pose le problème de l'objectivité. Les théories de l'attribution causale tentent de rendre compte de la manière dont les gens comprennent leurs propres comportements et ceux d'autrui.
[...] Selon Beck, on peut identifier ces pensées négatives afin de chercher à les modifier. D'autres influences sont externes à l'individu (les paradigmes de conformisme et de manipulation le prouvent). Tout groupe social a des normes sociales qui influencent les jugements, les croyances, les modes de conduites de ses membres. La collectivité attend que ses membres adoptent (ou évitent) les comportements qu'elle approuve (ou désapprouve).Lors d'explications causales (renforcements et comportements), les explications internes sont mises en avant au détriment des explications externes. La valorisation sociale de l'internalité est telle qu'il existe une norme d'internalité. [...]
[...] La notion d'objectivité en psychologie Une compréhension objective des évènements doit, par définition, être la plus impersonnelle possible. Un évènement a une valeur brute, mais sa compréhension est soumise à différents facteurs. Ce qui pose le problème de l'objectivité. Les théories de l'attribution causale tentent de rendre compte de la manière dont les gens comprennent leurs propres comportements et ceux d'autrui. Le but est d'aller au-delà de l'observable pour en trouver une cause et donc en donner un sens. Ce sont des jugements portés a posteriori. [...]
[...] L'attribution est liée à l'estime de soi, qui vient biaiser la recherche d'informations, créant ainsi une distorsion. Mais il y a des moyens de minimiser cette tendance. On considère qu'au-delà d'un certain seuil de fréquence, les réponses du sujet sont biaisées. On présente des propositions dont la désirabilité sociale est égale (technique du choix forcé Il faut aussi noter l'importance de la stabilité ou non du facteur causal. Effectivement, les comportements et les croyances qui sont constants dans le temps sont plus valorisés. [...]
[...] Le terme objectif suppose un jugement impersonnel et neutre. L'observation est censée se débarrasser de ses préjugés pour éviter toute déformation perceptive. Or, notre perception de l'environnement varie fortement en fonction d'un individu (avec ses caractéristiques, ses préférences de jugements). De plus, erreurs d'interprétation persistent (biais d'attribution). A cela s'ajoutent les normes. Il est possible d'être partiellement objectif en faisant des efforts cognitifs afin d'inférer ce qui altère notre jugement. Mais au vu des influences internes et externes (normes sociales) de chaque individu, une objectivité totale parait idéaliste. [...]
[...] C'est une conception a priori de la situation. La manière dont les gens produisent des explications est fondée sur le désir du sujet de maintenir un sentiment de contrôle sur son environnement personnel. Il existe 2 types d'individus. Il y a ceux qui s'attendent à ce que les renforcements dépendent des aptitudes personnelles (contrôle interne). Ils refusent que des facteurs puissent être incontrôlables. Puis, d'autres individus attribuent la cause à des facteurs qui échappent au contrôle de l'acteur (contrôle externe). [...]
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