Pour Bergson la conscience n'est pas tout notre psychisme. La conscience à surtout pour rôle de « présider à l'action et d'éclairer un choix ».
Bergson reconnaît donc qu'il y a des états psychologiques inconscient, autrement dit des souvenirs, des pensées qui
continuent d'exister sans pour autant être conscients.
L'inconscient pour Freud est une instance du psychisme dont on ignore tout, et qui se manifeste par ses effets.
Notre conscience est donc limitée , on ne sait pas qu'on pense certaines choses, ce qui prouverait qu'il existe un
inconscient.
[...] Le moi se trouve pris entre les exigences du ça et les impératifs du surmoi. L'essentiel des processus psychiques sont inconscients. Seule une partie du moi, tel un iceberg, émerge. II Pourquoi cette hypothèse d'un inconscient psychique ? Les données de la conscience sont lacunaires. Il y a des actes psychologiques conscients qui ne peuvent être expliqués que par des actes psychiques qui, eux, échappent au témoignage de la conscience. La conscience n'a pas de valeur explicative mais seulement partielle. La conscience n'est donc qu'un phénomène de surface. Les manifestions de l'inconscient. [...]
[...] L'inconscient est-il une réalité ? Ne peut-on pas considérer ces prétendus effets comme insignifiants au sens propre du mot ? Pour Alain, l'inconscient est un simple mécanisme corporel. Un conflit sans cesse recommencé entre le corps et l'esprit. La fabrique de notre corps peut produire des suites de paroles et de geste par le simple jeu de l'excitation et de la fatigue. Et parce que je suis Homme, je suis porté à croire que tous mes mouvements sont des signes . [...]
[...] La connaissance de l'inconscient est libération. Nier l'existence d'un inconscient, c'est se condamner à être celui qu'on n'a pas voulu ou choisi d'être. Avant de pouvoir être libre de choisir et d'agir, la connaissance de l'inconscient est la seule manière que nous avons de nous séparer de nous-mêmes. Freud résume ainsi le but de la cure psychanalytique : Là où ça était dois-je advenir Le moi ne peut advenir qu'en s'appropriant des fragments du ça, qu'en ramenant à la conscience des éléments de l'inconscient. [...]
[...] Alain rejette l'inconscient du côté du corps et renoue avec le cartésianisme pour lequel la conscience ou la pensée est l'essence du psychisme. L'erreur de tous ceux qui récusent l'inconscient, c'est considérer l'inconscient comme un autre moi. L'inconscient n'est pas le lieu de forces diaboliques, mais il influe sur notre manière d'être au monde. Souffrir du complexe d'Oedipe n'être attiré que par celles qui sont mariées, les homosexuels ne sont pas assez fou pour choisir de l'être. Il est difficile de soutenir que de telles attitudes sont le fruit de nos libres choix. L'inconscient pourrait être un destin. [...]
[...] La conscience a surtout pour rôle de présider à l'action et d'éclairer un choix Bergson reconnaît donc qu'il y a des états psychologiques inconscients, autrement dit des souvenirs, des pensées qui continuent d'exister sans pour autant être conscients. L'inconscient pour Freud est une instance du psychisme dont on ignore tout, et qui se manifeste par ses effets. Notre conscience est donc limitée , on ne sait pas qu'on pense certaines choses, ce qui prouverait qu'il existe un inconscient. L'inconscient au sens topique. L'inconscient est un système profond constitué de contenus refoulés ( des représentations psychiques souvent sexuelles, agressives). [...]
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