La psychose est un « terme générique désignant un certain nombre d'affections mentales caractérisées par la perte du contact avec le réel, l'altération foncière du lien interhumain et l'inconscience habituelle des troubles par le sujet » (M.GODFRYD, 2003). On distingue généralement deux formes de troubles : les schizophrénies (schizophrénie
paranoïde, hébéphrénie, catatonie, schizophrénie dysthymiques,…) et les délires chroniques (délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques et paraphrénies). Ce qui nous intéresse dans ce présent document n'est pas tellement l'étude sémiologique ou la description détaillée des ces troubles. Nous allons plutôt développer la lignée structurelle de la psychose.
[...] Le conflit sous-jacent est causé par la réalité. C'est une réalité qui est insupportable pour le sujet (ce qui explique la construction d'un déni). Cela peut même conduire au délire si trop de fragments de la réalité sont déniés. Le sujet délirant va chercher à construire une néoréalité qui viendra se substituer à la réalité objective et qui sera indispensable au maintien de la vie, notamment la vie psychique. Bergeret, J. (2003). La personnalité normale et pathologique, Ed. Dunod. Bergeret, J. [...]
[...] Nous allons plutôt développer la lignée structurelle de la psychose. Les critères permettant de définir la structure psychotique sont principalement centrés sur quatre facteurs : La nature de l'angoisse latente. Le mode de relation d'objet. Les mécanismes de défense principaux. Le type de conflit. Ce qui est prioritairement visé par cette approche c'est le mode de fonctionnement mental latent des individus. D'après la perspective de Bergeret, la structuration du sujet suit les étapes présentées dans le tableau ci-dessous (à lire de bas en haut) : Adolescence 12 Période de Latence 6 Stade Phallique 3 Stade Anal 1 Stade Oral 0 Fonctionnement psychique issu des cinq phases précédentes. [...]
[...] Notes sur la structure psychotique. (M.L. 2008) Pré-génitalité Maturité Entrée dans la génitalité (stades / âge) 1 Précisons que toutes les fixations importantes situées en dessous de la divided-line donneront un fonctionnement dans une lignée psychotique et au-dessus un fonctionnement névrotique. Partant de l'indifférenciation psychique (les premiers mois de la vie du sujet), la lignée psychotique commence au niveau des frustrations très précoces du nourrisson. C'est pourquoi on parle souvent de l'origine des troubles psychotiques dans le pôle maternel pour ce qui concerne les frustrations les plus primitives. [...]
[...] (2004). Abrégé de psychologie pathologique, Ed. Masson. Godfryd, M. (2003). Vocabulaire psychologique et psychiatrique, Ed. PUF. Lacan, J. (1981). Séminaire III, Les psychoses (1955-1956), Ed. Seuil. Notes sur la structure psychotique. (M.L. [...]
[...] Dans ce cas, l'enfant ne peut pas accéder à une relation objectale par défaut (l'investissement narcissique Notes sur la structure psychotique. (M.L. 2008) 2 primaire). Cette relation fusionnelle mère-enfant se trouvera, selon les types de psychose, sans cesse répétée sur un plan fusionnel par la suite. Le futur psychotique va rester dans une relation fusionnelle. Finalement, les caractéristiques du sujet psychotique sont les suivantes : L'angoisse est centrée sur le morcellement ou en d'autres termes sur la mort par éclatement. On parle plus précisément d'angoisse de morcellement. La relation d'objet psychotique se fait dans une totalité fusionnelle. [...]
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