Dans les psychonévroses de défense (1894) Freud affirme qu'un échec du refoulement est présent dans tous les types de troubles, entraînant soit une névrose hystérique, obsessionnelle, ou une psychose de défense.
Il décrit les mécanismes de l'hystérie : le clivage de conscience hystérique constitue une déliaison affect/représentation, dans le but de lutter contre la remémoration. L'affect libre se convertit alors directement (sans déformation comme dans la névrose obsessionnelle) dans le somatique, créant le symptôme hystérique.
Il définit la conversion comme une transposition des sommes d'excitation dans l'innervation corporelle.
[...] Le symptôme se déclare donc lorsque l'organe est trop tiraillé entre les exigences contradictoires des différentes pulsions. Dans ce cas précis, le refoulement des représentations sexuelles entraîne une perte de domination de la conscience sur l'organisme, et donc un trouble fonctionnel. Cet exemple illustre bien le lien somato-psychique, soit la dépendance de la santé physique à la santé sexuelle psychique Freud définit le trouble névrotique comme une augmentation excessive de la valeur érogène d'un organe et dégage deux types d'entrée possibles dans la névrose : soit par une cause psychogène, entraînant un conflit psychique, soit par une cause physiologique (ou toxique). [...]
[...] Il distingue la scène de séduction avec passivité du sujet, conduisant au symptôme hystérique, à la scène sexuelle avec participation du sujet entraînant une prime de plaisir, qui induirait préférentiellement une névrose obsessionnelle. Dans Considérations générales sur l'attaque hystérique (1909), Freud souligne que l'attaque hystérique et le rêve ont tous les deux pour fonction d'exprimer une réalisation de désir, au moyen notamment de la condensation, permettant de concentrer plusieurs fantasmes en une seule représentation. Ce travail de transformation permet de contourner la défense afin d'accéder à la conscience. L'attaque hystérique intervient comme une voie d'éconduction de l‘affect, lorsque la défense ne parvient pas à lutter contre l'émergence de la représentation pénible. [...]
[...] Névrose, psychose et perversion Dans les psychonévroses de défense (1894) Freud affirme qu'un échec du refoulement est présent dans tous les types de troubles, entraînant soit une névrose hystérique, obsessionnelle, ou une psychose de défense. Il décrit les mécanismes de l'hystérie : le clivage de conscience hystérique constitue une déliaison affect/représentation, dans le but de lutter contre la remémoration. L'affect libre se convertit alors directement (sans déformation comme dans la névrose obsessionnelle) dans le somatique, créant le symptôme hystérique. Il définit la conversion comme une transposition des sommes d'excitation dans l'innervation corporelle[1]. [...]
[...] Dans le trouble psychogène de la vision (1910), Freud étudie un exemple de symptôme hystérique. Le conflit psychique entraîne un clivage (dissociation) entre les processus conscients et inconscients de l'acte visuel[5], qui expliquent que le sujet, bien que physiquement parfaitement sain, ne voit pas. Il situe la nature du conflit dans une opposition entre pulsions sexuelles et pulsions du Moi, au détriment des pulsions d'autoconservation. Ceci s'explique par le fait que chaque organe sert les deux pulsions, disposant d'un rôle fonctionnel ou érogène selon les situations. [...]
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