Relation de pouvoir, comportement humain, dominant, dominé, mécanisme de stabilisation
Le pouvoir est un mécanisme fondamental de stabilisation du comportement humain, il est le fondement de l'ensemble des relations qu'il constitue.
Un pouvoir quelque soit son type, ses sources de légitimation, ses objectifs et ses méthodes d'exercice implique l'existence d'un dominant et d'un dominé.
Agir sur autrui, le faire plier à ses injonctions le dominer ne peut se faire que dans le cadre d'une relation.
Le pouvoir sera donc une relation et non un privilège dont dispose une personne, il ne peut être mis en œuvre que lorsqu'il y a une relation entre deux parties : un dominant et un dominé.
[...] Le pouvoir sera donc une relation et non un privilège dont dispose une personne, il ne peut être mis en œuvre que lorsqu'il y'a une relation entre deux parties : un dominant et un dominé. Il est question d'une relation d'échange et de négociation entre des acteurs engagés. La nature de la relation de pouvoir La relation de pouvoir est : Une relation instrumentale, en ce sens qu'elle entraîne des phénomènes affectifs, c'est-à-dire qu'une relation de pouvoir n'est pas tout le temps consciente et intentionnelle. [...]
[...] En ce sens, le pouvoir réside dans la marge de manœuvre et la liberté dont dispose chacun des partenaires engagés dans une relation de pouvoir. La relation de pouvoir est un jeu où chaque partie a des besoins impératifs à satisfaire, toutefois, elles se trouvent toutes les deux limitées par la structure, en ce sens que leur marge de manœuvre se trouve réduite, c'est pourquoi une partie dans une relation de pouvoir doit garder des zones d'incertitude concernant leur comportement et els mesures qu'elle prennent, en ce sens qu'elles ne doit pas mettre sur la table toutes leurs cartes, elles doivent garder quelques unes en cas de changement des rapports de forces. [...]
[...] Typologie du pouvoir Généralement, une organisation donnée est dotée d'un texte juridique dit statuts Ce texte fixe son organigramme interne c'est-à-dire, les différents organes et instances la composant, ainsi que la répartition des tâches entre ses membres, une répartition qui favorise quelques uns au grand damne de quelques autres. Les relations de pouvoir dans ce cas, seront déterminées par les inégalités structurelles caractérisant les possibilités d'action des différents joueurs au sein de l'organisation. Les sources dont peut profiter un acteur d'une organisation dans sa lutte interne de pouvoir, sont diverses. [...]
[...] La situation qu'occupe un acteur agissant sur la scène sociale est également importante à comprendre vue que le facteur temps est d'une importance majeure dans une relation de pouvoir. Ainsi, une partie en conflit avec une autre, peut selon la nature du but recherché, renoncer momentanément à ce but si elle juge que par la suite elle va encaisser les gains de ce renoncement. Le facteur temps est aussi important parce qu'un acteur social ne détermine sa marge de manœuvre qu'en fonction du temps qui lui est imparti. [...]
[...] Une relation déséquilibrée : c'est-à-dire qu'elle suppose la soumission de l'une des parties à l'autre. A partir de ces critères, nous pouvons avancer la définition suivante : le pouvoir est une relation d'échange réciproque favorable à l'une des parties, il s'agit d'une relation d'échange permettant à une partie A d'obtenir dans sa négociation avec B des avantages de façon à ce que l'échange lui soit favorable. Les sources du pouvoir Le pouvoir d'un acteur puise ses sources dans ses atouts, ses forces, et ses ressources c'est-à-dire sa puissance interne qui va déterminer la nature de la relation qu'il va entretenir avec une autre partie. [...]
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