Mémoire, émotion, influence des émotions, cognition, santé publique, publicités
Quand on traite une information qui va renvoyer à une émotion il a été montré qu'il y a une contraction spontanée des muscles de la face.
Cognition incarnée : idée que le système moteur n'est pas déconnecté de notre corps.
Expérience : 41 femmes avant et après injections de botox.
Matériel 120 phrases : 40 phrases émotions de joies, 40 émotions de tristesse et 40 émotions de colère.
Procédure : - Lire 20 phrases de joie, 20 de tristesse et 20 de colère. Injection de botox : muscles faciaux qui sont impliqués dans l'expression faciale des émotions négative. - Deux semaines après injection lire 20 phrases de joie, 20 de tristesse et 20 de colère. Mesure du temps de lecture de chaque type de phrases
[...] Les mots qui ont une charge affective plus marquée ont une meilleure mémorisation. (LEGROS, 1988) Expérience 2 : Le noyau de la phrase : Le plus important est sélectionné pour être conservé en mémoire. Quand on lit un article de presse, on va sélectionner un certain nombre d'infos : Les noyaux. I. Les images d'actualité ont-elles le pouvoir d'orienter notre représentation d'un événement ? Les émotions induites par la présence d'images chocs orientent-elles la perception d'un fait d'actualité relaté dans la presse ? [...]
[...] Strack Martin & Stepper 1988 ont fait la même expérience face à un dessin animé. Expérience : versions du communiqué de presse : Une version neutre et une version dramatique : Ils ont changé la charge affective du communiqué. Version neutre : La cité était sombre. Un accident s'est produit le 6 février vers 10 H. Une bande de jeunes a dérangé un locataire, MR GERMAIN. Cette bande faisait du bruit dans la cage de l'escalier. Version dramatique : La cité était sinistre. Un drame s'est produit le 6 février vers 10H. [...]
[...] Groupe 4 : Ne voit que des images neutres. Résultat : On peut repérer qu'il y a des résultats différents dans la condition expérimentale dans laquelle se trouvait les participant. On réplique les résultats de l'expérience précédente parce que si on regarde les résultats du premier groupe, le niveau de réponses correctes pour ces différents groupes. Pour le premier groupe, quand images précédés d'images négatives ont de moins bonnes performances que pour les 3 derniers textes précédés d'images neutres. A travers cette expérience on utilise des articles/photos venues de la presse, on a pu voir que la présence de ces photographies chocs rend le lecteur imperméable à certaines informations qui seront alors écartées de la représentation, en dépit de leur importance. [...]
[...] L'influence des émotions sur notre cognition. La stimulation des muscles faciaux impliqués dans l'expression faciale des émotions pourrait-elle favoriser le traitement des phrases émotionnellement congruentes ? Expérience : 96 participants : 48 commençants avec le stylo entre les dents et 48 autres avec le stylo entre les lèvres. Matériel : 96 phrases : 48 agréables et 48 désagréables. Procédure : lire 96 phrases, changement de la position du stylo toutes les 12 phrases. Mesure du temps de lecture de chaque type de phrases. [...]
[...] Après avoir vu les images et lu l'article, on leur pose des questions. Ils doivent répondre à des énoncés qui portent à la fois sur des informations positives et négatives qui étaient dans l'article. Résultat : Les gens qui ont vu les images négatives très intenses ont de moins bonnes performances que les gens qui ont vu les images négatives peu intenses : Phénomène parasites de ces images négatives très intenses. On voit aussi qu'en fonction des images qui ont été présentés. [...]
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