Cours de 2ème année de psychologie sur l'intervention en champs sanitaire et social parlant de l'altruisme selon Jarimowicz, qui a étudié l'altruisme en terme de distances : distances réelle, sociale et cognitive.
[...] On laisse l'autre s'épanouir. On peut avoir des points communs mais qui n'amènent pas des similitudes trop fortes qui étoufferaient l'aidé. Un rapport trop endocentrique empêche la personne de grandir, de se développer, d'avoir sa propre identité. La différence perçue entre soi et autrui est une des conditions nécessaires de création de sa propre identité. Ne pas avoir du tout de point commun peut engendrer des relations conflictuelles. La capacité à l'altruisme ne va pas de soi, passe par des modes d'apprentissage dès le plus jeune âge et suppose une distance perçue entre soi et autrui afin de permettre aux deux personnes d'exister et de s'émanciper. [...]
[...] Les trois distances ne sont pas toujours à égalité. Deux questions pour conclure : Quel type d'attitude relationnel a-t-on quand on perçoit autrui semblable à soi même ? On risque de mettre en place des processus de projection et de valorisation des valeurs personnelles. On considère l'autre comme soi même donc l'exocentrisme n'est pas possible. Existe-t-il une limite dans mon engagement professionnel dans la manière de traiter le problème d'autrui ? Oui, sinon on serait dans le radical. Il ne faut pas trop s'engager car il y a le risque de transformation d'une relation exocentrique en une relation endocentrique. [...]
[...] L'altruisme Selon Maria JARYMOWICZ M. JARYMOWICZ est professeur à l'université de Varsovie. Ses travaux sont sortis dans la revue internationale de psychologie sociale 2 du tome p Elle s'intéresse à la capacité altruiste que les êtres humains peuvent développer, mais elle a voulu regarder de plus près ce qui se passe dans les rapports liés à la distance. Elle souhaite par ses travaux apporter une autre vision de l'altruisme sur la distance perçue entre soi et autrui. Selon elle, il existe trois types de distances : 1. [...]
[...] Il n'y a pas de différenciation entre moi et l'autre, car il y a centration sur l'autre. Cette similitude peut être pathologique. Exemple du père qui étouffe son fils Il croit bien faire en partageant beaucoup de temps avec lui, etc. Il confond la qualité et la quantité de sentiments. Il en arrive à faire une similitude entre lui et son fils. Il veut que son fils devienne chirurgien. Cela est encore pire lorsque le parent transfert ses ambitions ratées sur son enfant. [...]
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