Psychologie des interactions de la communication : introspection et analyse d'une activité compétitive

Résumé du document

Que voulons-nous prouver dans ce jeu ? Nous en sommes venus à la conclusion que le but premier n'était pas de tester nos connaissances, mais bien de tester nos réactions face à l'échec ou à la réussite et de les analyser. Pour ce qui est de mes réactions, je dois dire que le fait de perdre par un écart assez grand me faisait chauffer les oreilles. J'accepte très mal la défaite car j'ai une personnalité compétitive (...)

Extraits

[...] Cinquièmement, je suis content qu'il n'y ait pas eu de manigances entre le professeur et quelques étudiants car je trouve que cette situation gâche ou enlève le plaisir de continuer le jeu. Finalement, ma réaction face à l'arbitrage reste la même, soit que je trouve que certaines punitions étaient données sans motifs valables. Cependant, je vois que le professeur coopérait pour que l'activité se déroule dans l'ordre et d'une vitesse considérable. Face aux points bonis que le professeur donne aux élèves, je trouve ce système injuste. Pas injuste car je n'en ai pas eu, mais bien parce qu'ils n'ont fait aucun effort pour les mériter. Des points bonis, ça se mérite! [...]

[...] Avec ce comportement, je voulais persévérer afin de, moi aussi, trouver des bonnes réponses et faire valoir la force intellectuelle de mon équipe et apprendre de nouvelles choses. Ensuite, le professeur a décidé de continuer le jeu des Neurolympiques J'étais donc content de rejouer car cela me permettrait d'avoir un meilleur résultat que la dernière fois et montrer que notre équipe est aussi bonne que les autres. Alors, j'ai levé la main et j'ai proposé de tourner la feuille et de participer à l'autre version. Cette question a provoqué un énorme débat au sein de la classe. [...]

[...] Donc, nos réactions ont été la sympathie, l'esprit d'équipe qui s'est renforcé ainsi que la communication qui s'est développée davantage. Voici maintenant les six points que nous avons à évaluer par rapport à la deuxième version des Neurolympiques Premièrement, il s'agit de l'efficacité de l'équipe lors de la prise de décision. Pour notre équipe, la rapidité était au rendez-vous. Dès qu'une question était terminée, nous choisissions tout de suite la prochaine catégorie. Nous voulions perdre le moins de temps possible là-dessus afin de pouvoir écouter les questions des autres et dire la réponse au droit de réplique, si nous y avions droit. [...]

[...] Quatrièmement, il fallait révéler les traits de personnalité de chacun. Pour ce faire, nous utilisions une activité qui s'intitule, selon le terme psychologique, l'activité d'interprétation/évaluation. On émettait des hypothèses avec les connaissances que l'on avait apprises sur la personne depuis les cinq semaines passées ensembles. Ce qui est le plus apparent dans notre équipe est que Stéphanie, Xavier ainsi que Janie ont de la difficulté à dire ce qu'ils pensent réellement. Ils plient sous le choix des autres en disant que le choix qui a été fait ne les dérange pas. [...]

[...] Nous en sommes venus à conclusion que le but premier n'était pas de tester nos connaissances, mais bien de tester nos réactions face à l'échec ou à la réussite et de les analyser. Pour ce qui est de mes réactions, je dois dire que le fait de perdre par un écart assez grand me faisait chauffer les oreilles. J'accepte très mal la défaite car j'ai une personnalité compétitive. De plus, nous n'avions aucune bonne réponse donc notre chance de pouvoir gagner devenait mince. Les règlements de l'autre jeu étaient sensiblement les mêmes que le nouveau. [...]