psychologie sociale, socialisation, isolement, affiliation, référents sociaux
But : comprendre et expliquer comment les pensées, les sentiments, les comportements sont influencés par un autrui réel, imaginaire ou implicite (Allport, 1954).
L'autrui réel : une personne physique
L'autrui imaginaire : ce qui ramène au caractère social de l'individu (par exemple, les journaux, le groupe social…).
L'autrui implicite : le contexte socioculturel, les normes les valeurs.
Interdépendance : comment ces pensées, sentiments et comportements peuvent influencer cet autrui réel, imaginaire ou implicite (Leyens, 1979).
[...] Pour abaisser leur anxiété ? Autre expérience : Les anxieux attendent en groupe ou seul. Résultats : Même niveau d'anxiété (mauvaise hypothèse). Comparaison sociale Autre hypothèse : La comparaison sociale (Festinger, 1954) - Habituellement, l'être humain cherche toujours à évaluer ses opinions et ses attitudes - Dans une situation inhabituelle et dans la plupart des situations, l'être humain marque des référentiels pour savoir si les attitudes qu'il adopte sont justifiées. - Pour pallier à cette insuffisance d'informations, il va se comparer à d'autres personnes (référentiel social, comparaison sociale) Donc il faut des gens à qui se comparer (affiliation sociale). [...]
[...] Ils montrent que plus un enfant est en contact avec différents congénères, plus il sera adapté (la mère n'est pas un individu particulier ( Son rôle est important mais elle peut être remplacée). Schachter (1959) : L'anxiété peut induire un comportement grégaire se mettre en groupe affiliation sociale). Expérience : Filles qui doivent passer une expérience sur les chocs électriques. 2 conditions : - Condition anxiété : chocs violents et douloureux - Condition normale : chocs très légers et pas douloureux Questionnaire individuels : préférez-vous attendre seule ou en groupe ? Résultats : 63% des anxieux préféraient se mettre en groupes pour attendre l'expérience contre 33% dans la condition normale. [...]
[...] 2 caractéristiques : 1. Les relations avec nos semblables Ex : Années 1940 : Enfants élevés par des animaux (30 cas) : Peu de caractéristiques humaines au niveau comportemental (pas de rire) mais de bonne adaptation aux groupes d'animaux (vision nocturne) La qualité de la relation avec autrui Ex : 2nd guerre mondiale : Beaucoup d'orphelins (structures d'accueil débordées) : même bien nourris et bien soignés : retard mentaux et physiques (taux de mortalité élevé) manque de soin maternel au cours de la 1ere année de v L'isolation Données précédentes : recueillies à cause de circonstances historiques ( Faible valeur scientifique + ne permettent pas d'expliquer le pourquoi de ces réactions. [...]
[...] Autre expérience : Filles placées dans les mêmes conditions (anxieuses) 2 conditions : - Pas d'information sur leur état - Informations vagues sur leur état d'émotivité - Informations précises sur leur état d'émotivité Résultats : - Pas d'information sur leur état très grégaire - Informations vagues sur leur état d'émotivité peu grégaire - Informations précises sur leur état d'émotivité très peu grégaire Conclusion : C'est l'incertitude quant aux sentiments éprouvés et attendus qui provoque le besoin de comparaison sociale et donc d'affiliation sociale. L'attraction Comment se construisent les liens affectifs ? ( 3 facteurs 1. La distance physique : Plus on est proche de quelqu'un, plus il y a de chances que l'on se noue d'affection pour cette personne. Ex 1 : 1930 : 61% des couples mariés vivaient dans la même localité et 90% dans le même département. Ex 2 : Festinger. [...]
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