Intelligence animale et intelligence humaine, fiche de 5 pages en psychologie
Dans la tradition culturelle, l'intelligence est ce qui différencie l'homme de l'animal : l'intelligence est caractérisée par différence avec les fonctions que l'homme partage avec l'animal.
[...] Que ces représentations soient conscientes ou non est, ici, comme en psychologie humaine, une autre question. De nombreux faits confirment qu'au moins certains comportements animaux reposent sur des représentations Apprentissage et représentations Le conditionnement ne s'établit que si le stimulus est porteur d'information Catégorisations L'opération cognitive la plus élémentaire est la catégorisation, c'est à dire la capacité de considérer qu'en dépit de différences qui peuvent être notables, différents objets appartiennent à une même classe ou encore à un même concept. [...]
[...] Piaget (1943) part de l'organisation des actions mentales pour définir les phases du développement intellectuel. - comme un ensemble d'activités de traitement de l'information : l'intelligence a été conçue d'abord sur le modèle de l'intelligence humaine, comme faculté d'abstraction et de raisonnement. Mais, progressivement, les conceptions de l'intelligence ont intégré la caractéristique de l'intelligence animale qui est d'être centrée sur l'action, et d'être basée sur l'apprentissage, c'est à dire sur la capacité d'utiliser les résultats de l'action pour modifier ses règles d'action. [...]
[...] Comprendre le comportement des animaux suppose une grande prudence dans l'interprétation des faits extrêmes étant à éviter dans l'étude des comportements intelligents des animaux : - L'anthropomorphisme : qui consiste à prêter aux animaux des modes de fonctionnement identiques à ceux des humains, - Les animaux-machines à la Descartes : refus d'attribuer à l'animal des capacités cognitives analogues à certaines capacités humaines L'étude de l'apprentissage animal L'apprentissage chez l'animal se fait uniquement par essais et erreurs (Thorndike), et répond à la loi de l'effet. Ce serait donc pas hasard que l'animal trouve la solution du problème posé. Position théorique associationniste : des réponses sont apprises par l'animal parce qu'elles ont été suivies de conséquences positives. Pris globalement, il n'existe pas d'hypothèse unique pouvant rendre compte de tous les apprentissages chez tous les animaux. [...]
[...] Les gestaltistes ont particulièrement étudié la capacité d'utiliser un instrument pour atteindre un appât. L'intelligence peut être abordée à partir de la seule étude du comportement de recherche de solutions Les conceptions de l'intelligence - comme ensemble d'opérations cognitives : rechercher les composantes élémentaires de la pensée. - comme ensemble d'habitudes complexes : combinaison d'habitudes élémentaires en habitudes complexes. - comme système d'actions intériorisées : l'intelligence est une fonction dérivée de l'action (mais non juste une fonction d'adaptation dérivant des lois de l'apprentissage). [...]
[...] Le fait que la réponse puisse être déclenchée par un leurre n'est pas non plus à lui seul suffisant pour trancher Les animaux ont-ils une âme ? Pour beaucoup d'auteurs du XVIII, c'est justement l'existence d'une âme qui distingue l'homme de l'animal. Ce qui nous importe est bien plus l'existence ou non d'une coupure fondamentale, d'une différence de nature entre les humains et les animaux quant à leurs capacités cognitives. Pour le courant réflexologique : il n'y a pas de différence entre une impression provoquée par une stimulation externe, et la mémoire de cette impression (Setchenov, 1863). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture