argumentation, compréhension, persuasion, convaincre, logique, paralogisme, Chaïm Perelman, Karl Popper, Thomas Samuel Kuhn
L'objet d'une argumentation est de convaincre le lecteur/public en vue de le faire agir.
Elle s'oppose ainsi à la persuasion qui cherche à faire adhérer et repose sur l'émotion.
L'argumentation vise à la compréhension des personnes visées (de tous, dans certains cas).
Elle comprend la totalité des « prémisses » fournies pour aboutir à une conclusion donnée.
[...] Ruses sophistiquées destinées à gagner à tout prix le débat : proverbes et maximes (valeurs communes, vérités éternelles), lieux communs, questions. Bon sen et « normal » : normes générales et floues aboutissant à un consensus : « Cela tombe sous le sens », « C'est évident que ». Lieux communs : aspects typiques, lieux de quantité (sondages, élections), lieux de qualité (meilleur, unique, singulier : élitisme). Chaque milieu / domaine a ses lieux communs propres. Questions : interrogation réelle ou feinte de l'interlocuteur. Arguments jouant sur le pathos : émotion, pitié (discours judiciaire, avocats. [...]
[...] Argument, démonstration, preuve On confond souvent argument, démonstration et preuve. Les définitions de ces termes varient d'ailleurs selon les auteurs. Dans le sens général, une démonstration est une suite logique menant à une « vérité ». Une preuve est une évidence concrète, une vérité empirique qui consiste à montrer un objet ou à causer un événement. L'argumentation consiste à amener quelqu'un à agir en montrant à quel point l'action provoquera un « plus » ou un « mieux », qu'il soit éthique, matériel, physique, psychique, économique, humain, social, etc., selon une vision acceptée par l'opinion générale (public) ou la profession ou la personne visée par le message. [...]
[...] Incompatibilité : deux affirmations qui ne peuvent pas coexister, sans toutefois se nier objectivement (autophagie, tiers exclu,dilemme). Typologie des arguments ARGUMENTS EMPIRIQUES : Arguments fondés sur la causalité et la succession. Arguments fondés sur une confrontation. Arguments inductifs (traitement abstrait ou herméneutique). Exemple ( cas particulier et concret, peut être aussi un moyen de réfutation : contre-exemple). Illustration (fable, parabole). Modèle (personnage ou groupe humain proposé comme support d'identification. Analogie : faire comprendre une idée en la transposant dans un autre domaine : pédagogie, manipulation. [...]
[...] Qui utilise des arguments ? Prêtres (sermons), Avocats (plaidoyers), Politiciens (discours) Entreprises (messages commerciaux et publicitaires) utilisent les techniques d'argumentation pour convaincre (et persuader). Qu'est-ce qu'un bon argument ? Un argument est « bon » si ses prémisses sont acceptables (c'est-à-dire logiques / consensuelles, donc intégrées dans un cadre normatif. Dans le cas contraire, l'argument est un « panalogisme ». Le rôle du lecteur et de sa perception Une même argumentation s'avèrera différemment convaincante selon le public, en fonction de plusieurs critères : L'influence des préjugés, L'intérêt personnel, Le manque de connaissances dans le domaine, L'aveuglement passionnel, L'impertinence, Etc. [...]
[...] Formuler une argumentation Qu'est-ce qu'une argumentation ? L'objet d'une argumentation est de convaincre le lecteur/public en vue de le faire agir. Elle s'oppose ainsi à la persuasion qui cherche à faire adhérer et repose sur l'émotion. L'argumentation vise à la compréhension des personnes visées (de tous, dans certains cas). Elle comprend la totalité des « prémisses » fournies pour aboutir à une conclusion donnée. Contenu de l'argumentation L'argumentation se caractérise par une conclusion, amenée par un ensemble « d'éléments de preuve » : arguments successifs ou prémisses. [...]
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