FREUD et la question de l'image :
Pour Freud, la question de la pulsion scopique est à la fois tenaillante (elle ne le lâche pas au cours de sa vie) et se heurte culturellement à l'interdit. Dans la culture juive pèse l'interdit de représentation qui est l'interdit de représenter Dieu et par extension les hommes qui sont des créatures divines. La culture Juive n'est pas une culture faite d'image, culture du livre, culture des écritures (la torah). Freud fait partir de ces juifs d'Europe qui vivaient dans des pays, se revendiquant souvent comme chrétiens. Ça signifiait de l'antisémitisme et des mélanges ainsi que des conversions.
Pour Freud, le point de contact et le point de discorde, c'est la question de l'image et c'est aussi le point de fascination, c'est le point de rencontre avec l'autre. On pourrait dire que quelqu'un devient un autre lorsqu'il y a une liaison, un nouage entre lui et nous. Ça passe souvent par un trait valorisé par nous : l'image, la puissance de l'image et en quoi l'image et son pouvoir diffèrent du mot et de son pouvoir. Cette opposition met en jeu la concurrence entre l'oeil et l'oreille (...)
[...] Il se débarrasse ainsi du sexuel, de la multiplicité des objets et des choix, en corsetant ce sexuel dans un dispositif fantasmatique rigide. Nécessité de faire disparaître ce qui échappe au regard : le trou, la béance, le vide. Le pervers a horreur du vide. Dans cette position sexuelle perverse, le pervers peut duper son monde. On pourrait considérer que le pervers est le garçon le plus attentionné qui soit pour la fille dans un 1er temps. Ce genre d'attentions serait déployé plus facilement par des garçons qui n'ont pas une sexualité hétérosexuelle. [...]
[...] Mais c'est une blessure par rapport à l'illusion antérieure de toute puissance narcissique. Ce n'est pas une castration symboligène qui permet au sujet d'exister et de s'accepter comme pas tout Le paraître est du coté du moi et vont découler du paraître des pathologies narcissiques. On échappe pas au paraître mais on peut considérer que, les pathologies du narcissisme issues de la problématique du paraître, sont d'autant plus actives que le paraître se présente comme un oubli de l'être (du côté du je Lacan, à la fin de sa vie, parle de par-être car le paraître, s'il est pathogène, c'est dans la mesure où il est marqué par l'oubli de l'être (formule philosophique en liaison avec la pensée d'Heidegger). [...]
[...] Expérience d'inquiétante étrangeté comme si cette reconnaissance de soi à soi qui est la connaissance spéculaire supposait la médiation de la mère (ou de son substitut) donc de l'environnement et la possibilité de prendre connaissance de cette image au rythme de l'enfant et non pas au rythme des parents. Autre exemple : un couple de jumeaux et à un moment donné, un des deux se retrouve seul. Sa mère le retrouve en train de dialoguer avec le miroir comme si c'était son frère. [...]
[...] Le 1er miroir du nouveau né, c'est le visage de la mère. L'enfant se regarde dans le visage de celle-ci, c'est ce visage qui lui tient lieu de miroir. Il se voit dans le visage de la mère : il ne le voit pas mais se voit! On est dans la préoccupation maternelle primaire. Après ce qui suit la naissance de l'enfant, les premiers mois, mère/enfant sont dans un processus de connaissance qui ne peut être troublé par personne même pas par le père. [...]
[...] IL y a un changement symbolique de ce qu'on peut mettre dans le mot père. Quand Amandine (1er bébé FIV) a été grande, elle a demandé à rencontrer son vrai père cad le médecin. La notion de paternité a été totalement modifiée du fait de sa naissance. Avec Moïse, le corps s'efface devant le primat de la parole. Le visuel # Le visible Le visible : Ce qui est extérieur, ce qui relève de la vision de ce qui est en dehors Le visuel : l'organisation par l'appareil psychique des données perceptives Dés son étude sur l'aphasie en 1891, Freud souligne la place du visuel dans la représentation des choses afin de comprendre cette hypothèse qu'il fait : connexion entre la représentation de chose et la représentation de mot. [...]
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