De nombreux auteurs tels que Gilliat et Pratt (1952) ou encore Kinsbourne et Warrington (1962) se sont intéressés à l'alexie consécutive d'une lésion hémisphérique droite, celle-ci étant habituellement consécutive d'une lésion de l'hémisphère gauche, siège du langage. Nous allons tout d'abord rappeler ce qu'est une alexie en nous rapportant à la définition citée dans l'article. Les auteurs nous présentent l'alexie comme « une perte des facultés de décodage du langage écrit consécutive à une lésion encéphalique acquise », en d'autres termes l'alexie est un trouble de la lecture suite à une lésion cérébrale.
On associe le plus souvent la lecture aux maniements des graphèmes et phonèmes, cependant selon Ardila et al (1994), l'orientation spatiale joue également un rôle important dans cette compétence puisqu'elle permet l'assemblage et/ou la reconnaissance des signes linguistiques. (cité par Perennou et al, 1997).
[...] INTERPRETATION DES RESULTATS Les hypothèses des auteurs ont été validées lors de cette étude, en effet 78% des patients présentant une négligence spatiale ont des troubles de la lecture qui s'élèvent en moyenne à 15% d'erreurs. Cette fréquence élevée de l'alexie est donc la plus présente chez les patients présentant une négligence spatiale, en effet, les non-négligents eux, ont moins de d'erreurs. De plus, ils mettent en évidence la corrélation entre le score au test de négligence spatiale et les différents tests de lecture (lecture de mot, non-mots, nombres, chiffres et lettres isolées). Cela montre que plus la négligence spatiale est sévère, plus les erreurs de lectures sont nombreuses. [...]
[...] Nous allons tout d'abord rappeler ce qu'est une alexie en nous rapportant à la définition citée dans l'article. Les auteurs nous présentent l'alexie comme une perte des facultés de décodage du langage écrit consécutive à une lésion encéphalique acquise en d'autres termes l'alexie est un trouble de la lecture suite à une lésion cérébrale. On associe le plus souvent la lecture aux maniements des graphèmes et phonèmes, cependant selon Ardila et al (1994) l'orientation spatiale joue également un rôle important dans cette compétence puisqu'elle permet l'assemblage et/ou la reconnaissance des signes linguistiques. [...]
[...] De plus, ce sont les logatomes (non-mots) qui ont le score d'erreurs le plus élevé, en effet cela s'explique car si les patients font déjà beaucoup d'erreurs sur les mots en fonction de leur fréquence d'utilisation (courant / non courant), il apparaît logique qu'il fasse encore plus d'erreurs pour des mots dénués de sens. Il en va de même pour les mots présentant un nombre de syllabes élevé, ils sont très propices aux erreurs. Les auteurs ont également porté un intérêt particulier à la nature des erreurs de lecture. Ils nous expliquent que les paralexies verbales (i.e. substitution, addition) représentent 65% des erreurs et les paralexies littérales (i.e. transformation d'une lettre) représentent 35% des erreurs. [...]
[...] L'évaluation de la lecture quant à elle s'est faite à l'aide de 5 épreuves de transposition visuophonatoire[3] : une épreuve de lecture de mots, de logatomes[4], de nombres, de chiffres, de lettres isolées et d'un texte court. Dans cette étude, plusieurs variables entrent en compte. Nous allons d'abord exposer les variables indépendantes, rappelons que ce sont des variables que l'expérimentateur manipule pour étudier leur influence sur le comportement du sujet. Ici, les sujets sont répartis en deux groupes : l'un constitué de 17 patients sans négligence avérée, l'autre de 18 patients avec négligence visuospatiale. [...]
[...] Des critères d'inclusions ont été mis en place afin que tous les participants répondent aux mêmes caractéristiques : premier accident vasculaire datant de moins de 3 mois, lésion hémisphérique droite, patient droitier, MMS[2] [...]
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