Selon C Laville, auteur du "que sais-je ?" sur l'ergonomie, l'ergonomie des systèmes de travail prend en compte les différents éléments humains, matériels et organisationnels d'un système de production. L'homme n'est pas un élément unique, la tâche n'est pas un objet d'étude en elle-même. Ainsi, l'ergonomie des systèmes de travail est l'étude de cette tâche et de l'homme en interdépendance
[...] Le concepteur doit également rédiger des scénarios et concevoir des activités d'apprentissage proches des performances attendues au travail ainsi que des situations-problème de complexité croissante. Grâce à tout ce travail réalisé en amont, l'utilisation de simulateurs pour la formation présente aujourd'hui de nombreux avantages. Ils permettent de : - Réaliser des tâches sans danger. Ceci est particulièrement utile pour les formations qui présentent du danger comme le pilotage d'avion, les interventions médicales ou chirurgicales, la manipulation de produits radioactifs - Faire des erreurs sans que la sécurité soit mise en cause. En effet, les erreurs sont formatrices. [...]
[...] Il s'agit par le biais de ces méthodes de mesurer les stratégies visuelles, autrement dit l'organisation des pauses visuelles, les points d'ancrage sur lequel le sujet revient souvent. Les données sont traitées par ordinateur. Elles conduisent à déterminer : - la constance de l'opérateur lorsqu'il réalise plusieurs fois la tâche, - la stabilité entre plusieurs opérateurs réalisant la même tâche, - les différences dans le mode d'exploration visuelle des "experts" et des débutants : les débutants font davantage de pauses visuelles que les experts. Les experts ont tendance à fonctionner sous l'angle de l'économie et de la rapidité. [...]
[...] Ainsi, l'ergonomie permet de mieux connaître le potentiel humain, et en ce sens, elle donne des critères de sélection qui peuvent servir pour le recrutement : des critères physiologiques (exemple : la résistance d'un individu aux astreintes et aux contraintes), des critères biologiques (exemple : l'adaptation d'un individu au travail de nuit), des critères cognitifs, des critères psychomoteurs (le synchronisme des mouvements est obligatoire, par exemple, pour les pilotes d'avion) Les ergonomes cherchent également à former les individus pour qu'ils puissent acquérir des stratégies optimales dans la réalisation d'une tâche, ainsi que la capacité à réagir de manière appropriée à des incidents rares ou moins rares. Ainsi, l'ergonomie des systèmes de travail a participé à la mise au point d'outils, tels que les simulateurs, pour la formation. [...]
[...] Cette méthode peut permettre de concevoir des tests de sélection proches du poste réel avec plusieurs tâches à réaliser en même temps. Elle peut également aider, par exemple, à concevoir un simulateur pour la formation où les séquences de travail seront les mêmes que dans le poste réel. La modélisation Il s'agit de modèles théoriques des performances de l'opérateur humain. Leur mise en œuvre permet de préciser les performances à attendre des opérateurs par rapport au type de tâches et par rapport aux conditions de réalisation. Il s'agit de sorte de référentiels théoriques de la performance attendue des opérateurs. [...]
[...] En effet, le champ propre de l'ergonomie est l'interaction entre l'homme, d'une part, ses instruments (matériels) et son milieu de travail (environnement technique et organisationnel). Selon C Laville, auteur du "que sais-je sur l'ergonomie, l'ergonomie des systèmes de travail prend en compte les différents éléments humains, matériels et organisationnels d'un système de production. L'homme n'est pas un élément unique, la tâche n'est pas un objet d'étude en elle- même. Ainsi, l'ergonomie des systèmes de travail est l'étude de cette tâche et de l'homme en interdépendance. [...]
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