Épistémologie, sciences sociales, Claude Lévi-Strauss, Georges Canguilhem, médecine, Broussais, Claude Bernard, Mircea Eliade, pathologie, Goldstein, Darwin, Michel Foucault, spatialisation, hôpital moderne, normes médicales, psychiatrie, monstre criminel, psychopathie, maladie mentale
Claude Lévi-Strauss fait une distinction entre les sciences sociales et les sciences humaines, il dit qu'elles sont opposées vis-à-vis de la méthode et veut mesurer la différence entre les deux sciences de l'homme.
Georges Canguilhem, quant à lui, soulève deux questions :
- L'état pathologique n'est-il qu'une modification quantitative de l'état sain ?
- Y a-t-il de sciences du normal et du pathologique ?
[...] Pourtant il aimait jouer avec eux Naissance de la psychopathie moderne : Les monstres criminels sont des psychopathes Infériorité psychopathique : ceux qui sont moins que la psyché normale ; des criminels anormaux car ils ont en eux quelques chose qui résiste aux normes Sociopathe : celui qui n'a pas de comportement social normal Psychopathe : le gendre idéal ; à l'air gentil ; cache une nature monstrueuse Psychotique : a du mal à avoir des relations normales dans le réel Bio-pouvoir : le pouvoir politique décide qui va en prison Foucault : voit un déplacement de la violence ; elle devient insidieuse parce que c'est pas un pourvoir sur la mort mais sur la vie des gens Les limites de Foucault : Il dit que la société construit les maladies ? [...]
[...] L'histoire de la médecine : Deux racines de la médecine moderne : Chez les égyptiens : Papyrus Abers : 700 formules dont 600 valables ; certaines encore utilisés en Afrique ; évocation de maladies d'occident La médecine égyptienne : protomedecine ; magico-empirique ; la pathologie c'est quelqu'un qui est possédé par le mal ; rituel religieux ; invention de la pharmacopée, le purgatif Chez les grecs : Hippocrate : médecin du V[ème] siècle av JC ; crée la théorie des humeurs ; le mal c'est le déséquilibre des humeurs Inventent la diététique ; médecine magico-empirique ; Notre tempérament dépend de notre place dans le cosmos Schéma explicatif de la théorie des humeurs : Deux génies de la médecine moderne : Pasteur : virus ; se rapproche de la conception égyptienne Claude Bernard : diabète ; question de l'équilibre ; se rapproche des Grecs et de leurs équilibre des humeurs Deux problèmes : Magico-empirique : devoir se remettre à la volonté des dieux, à la nature et au sacré Différence de nature entre le normal et le pathologique chez les Grecs et les Égyptiens Pas beaucoup d'espoir thérapeutique Prendre la mesure de ce qu'il manque : Quatre étapes de l'avènement de la médecine moderne : Les mécanismes : les mêmes principes doivent expliquer les fonctionnements et les disfonctionnements L'importance de la maladie : changer d'attitude face à la maladie Par la déduction : à partir de lois générales on explique ce qui est particulier Par l'induction : à partir du particulier on fait des lois générales Par l'abduction : voir la maladie comme une expérience de la nature Le principe de Broussais : entre le normal et le pathologique ce n'est qu'une différence de degré ; création d'outils de mesure des degrés de différence Une continuité du physiologique et du pathologique Le principe de Broussais (repris par Bernard) : Broussais : entre le normal et le pathologique il y a qu'une différence de degré plutôt que de nature Repris par Bernard dans son explication du diabète ; la nature du diabète était contre nature car on associe généralement ; la production du sucre au règne végétal ; le diabétique produit du sucre en surplus et est considéré comme étant un animal humain Claude Bernard : expérimentations sur des foies d'animaux ; établi la fonction du foie ; deux fonctions du foies (sécrétion de la bile jaune et du sucre) Les réponses : Bernard : n'a jamais trouver l'hormone du diabète Canguilhem : n'est pas contre le progrès car l'Histoire des sciences lui donne raison ; pour lui on a confondu homogénéité et continuité Homogénéité : ce qui possède une propriété commune Continuité : ce qui est permanent, persistant Levi-Strauss : dit qu'une société qui fait chauffer ses aliments à deux mots : cuit et cru. [...]
[...] Un jour, le père rentre et ne trouve pas sa fille, sa femme cuisine et il voit un morceau de cuisse dans la casserole. [...]
[...] Au procès elle répond : C'était une idée . [...]
[...] Durkheim : s'interroge sur le normal et la pathologique comme Foucault ; oppose l'homme fou et l'homme vrai Conception de la maladie mentale selon deux aspects : Spécificité de la maladie mentale comparé à la maladie organique donc besoin de soins différents Question d'unité de la maladie mentale ; des symptômes qui ne permettent pas de savoir très clairement comment les classer Corps médecine organique Personnalité médecine mentale Deux sortes de maladies mentales : Psychose : la personne a toute sa personnalité et ne se rend pas compte qu'elle est malade Névrose : la personne est capable d'avoir encore une partie de sa personnalité mais qu'elle se rend compte de l'écart entre la part de son esprit et le reste de la société Deux critiques de Foucault : Les parallèles entre maladie psychologique et maladie organique sont des erreurs car la psychologie n'agit pas sur la folie et n'est pas psychiatrie ; la personnalité normale est difficile à cerner Les anormaux n'ont pas le même traitement dans toutes les sociétés Principe de non-nuisance : on ne peut pas condamner quelqu'un qui ne nuit pas à autrui et qui n'a fait aucune victime Abandonner les sciences humaines ? [...]
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