L'émotion est le concept central chez Wallon. L'émotion est à la frontière entre le physiologique et le psychologique. C'est aussi un mode de communication social présent dès la naissance qui va devenir un mode de communication privilégié : l'émotion se situe entre la pensée et l'acte.
Le mouvement est sous-jacent à la notion d'émotion car c'est le seul moyen d'expression au début de la vie (...)
[...] Il y a une différence entre puberté et adolescence. La puberté est un phénomène physiologique qui correspond à l'apparition des caractères sexuels secondaires alors que l'adolescence est un phénomène physiologique, social et culturel. Cela signifie que l'adolescence n'a pas toujours existé. En effet, on utilise ce terme depuis la fin du 19e siècle. De plus, ce phénomène n'existe pas dans toutes les sociétés. Dans les sociétés traditionnelles par exemple, on ne parle pas d'adolescence mais il existe un rituel pour passer de l'âge enfant à celui de l'adulte. [...]
[...] L'enfant commence à connaitre la frustration, l'attente qui se manifeste par des cris, des pleurs qui sont en fait des décharges musculaires (ce qui n'est pas fait exprès). Il s'agit d'impulsivité motrice pure dans le sens où ses gestes manquent de buts externes, et de motivation. Les premières réalisations mentales de l'enfant s'observent dans ses mouvements. En effet, l'entourage décode les impulsions de l'enfant car elles ont un sens pour son entourage. Il s'établit ainsi un circuit d'échanges mutuels, ce qui fait que les réactions de l'enfant vont déclencher l'intervention de l'entourage. Ce qui compte, c'est la régularité d'intervention de l'entourage. [...]
[...] Les premières formes de manifestation du psychisme prennent la forme d'émotions, ainsi chez Wallon, il y a une prise en compte de l'affectif mais plus encore, l'affectif précède le cognitif. Pour Wallon, le principe directeur de la psychogenèse, c'est l'action. Pourquoi ? Les actions de l'enfant produisent des effets. Ex : bébé pleure, maman arrive. Ces effets produisent des nouvelles actions (nouveaux effets). Au bout d'un moment, on arrive à la production de représentations qui vont rediriger l'action ce qui contribue à développer le psychisme (construction). [...]
[...] L'enfant apprend la manipulation des objets : dureté, forme, contours, bruits, matière Il apprend également à s'en servir : lancer, attraper, jeter Grâce à la marche et au langage, les objets vont acquérir de l'indépendance, de la réalité. Ils vont être manipuler pour eux-mêmes : l'enfant accorde de l'importance à un objet qui lui plait et qu'il a choisit. Il va apprendre les notions de direction (varier les directions), de mesure de distances. Le déplacement lui apprend à localiser les objets. [...]
[...] C'est un stade à prédominance intellectuelle. Ce qui annonce l'apparition de ce stade, c'est un nouveau pouvoir entre 6 et 7 ans, à savoir celui de l'autodiscipline mentale ou attention. L'enfant devient capable de rester attentif. Il est capable de se consacrer plus longtemps à une activité : cela corresponde à l'entrée en CP. L'enfant dépend moins du présent et du concret. A 6 ans, on assiste à une diminution du syncrétisme. Une série de différenciations s'effectue chez l'enfant entre 6 et 9 ans au niveau de la pensée et de la hiérarchisation des opérations mentales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture