Pédiatre anglais, puis psychanalyste, mort en 1971. Il a mené à bien de nombreuses observations d'interactions mère-enfant. Il procédait à des interactions actives : il n'était pas simple observateur mais introduisait des éléments au sein de l'interaction. Il présentait par exemple à l'enfant une spatule brillante afin de voir ce qu'il en faisait.
Cela lui permettait de faire un diagnostique et d'organiser une consultation « thérapeutique » ayant rapidement un effet sur l'enfant. Il a beaucoup utilisé le jeu comme le « squiggle ». Il s'est inspiré des éléments de la théorie freudienne et de la théorie et pratique kleinienne, et a aussi construit une véritable théorie du développement.
[...] Le sourire est un autre exemple d'interaction. Il apparaît entre deux ou trois mois et marque le début de la différenciation de l'objet (monde extérieur). Le sourire est une sorte de réflexe, mais la mère l'interprète comme un sourire avec toute la portée affective qu'il comporte. C'est cette attitude de la mère qui donne à l'enfant cette valeur affective. Autrement dit, la mère, de par son activité psychique, transforme les expériences physiologiques que vit le bébé en expériences psychiques, elle psychotise les choses. [...]
[...] Il vit dans un état de confusion dans lequel il n'a pas la perception claire de la différence entre lui et l'environnement, et plus précisément entre lui et la mère. Il passe alternativement par des moments où il éprouve des besoins (soif, nourriture) et des états de quiétude quand ses besoins sont satisfaits. Le ressentiment des besoins s'accompagne d'affects désagréables tandis que leur satisfaction s'accompagne d'affects agréables. D'après lui, le bébé reconnaît seulement la nature plaisante ou déplaisante de ses expériences. [...]
[...] Il a contribué à remanier beaucoup de considérations théoriques. II. La première année de la vie Il développe la conviction que ce qui se joue au cours de cette première année a un rôle très important pour l'avenir de la santé de l'enfant. Il considère que les symptômes psychosomatiques sont des manifestations liés à l'incapacité de l'enfant à mentaliser les conflits. Au début de la vie, l'enfant a des sensations morcelées, éparses, qui proviennent d'expériences parcellaires. Il ne peut pas distinguer si ces sensations (chaleur, froide) proviennent de lui ou du monde extérieur. [...]
[...] Winnicott: psychanalyse des interactions mère-enfant . Éléments biographiques Pédiatre anglais, puis psychanalyste, mort en 1971. Il a mené à bien de nombreuses observations d'interactions mère-enfant. Il procédait à des interactions actives : il n'était pas simple observateur, mais introduisait des éléments au sein de l'interaction. Il présentait par exemple à l'enfant une spatule brillante afin de voir ce qu'il en faisait. Cela lui permettait de faire un diagnostic et d'organiser une consultation thérapeutique ayant rapidement un effet sur l'enfant. Il a beaucoup utilisé le jeu comme le squiggle Il s'est inspiré des éléments de la théorie freudienne et de la théorie et pratiques kleinienne, et a aussi construit une véritable théorie du développement. [...]
[...] Du côté de l'enfant : la première année de la vie : construction du self, naissance de l'objet, triangulation objectale et passage des phénomènes transitionnels à la symbolisation 1. Construction du self Le bébé naît dans un état de confusion, état qu'il arrive à surmonter très rapidement. On assiste dès les premiers jours à des changements formidables. Grâce à ses compétences sensorielles, aux soins maternels et à l'opposition entre le je et le non-je (self et non-self), l'enfant va parvenir à mettre de l'ordre dans cet état de confusion. Le rôle de l'environnement est de donner une frustration bien dosée. [...]
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