E. Kuber-Ross a décrit les différentes étapes psychologiques du travail de deuil que réalise le patient en fin de vie mais qui est propre a tout homme vivant un deuil (perte d'un organe, d'une fonction, de son intégrité, etc.)
Toutefois, il faut éviter de trop simplifier les situations et se garder de croire que tout les mourants passent par les mêmes étapes et suivent la même chronologie.
On fait, chacun a son propre cheminement vers la mort, ses propres réactions. En parties déterminées par la personnalité et le vécu de la souffrance au cours de sa vie (...)
[...] L'acceptation n'est pas une démission Très souvent, le patient est fatigué, affaibli : il a besoin de repos, de sommeil et de silence. Quelquefois, dans le domaine de relations affectives. C'est le temps de réconciliations et des décisions de dernière heure L'acceptation n'est pas une résignation Il semble que le moment admette que la mort fait parti de la vie. Les soignants remarquent que le mourant manifeste une réelle sérénité. On parlait autrefois du mieux de la fin Les dernières volontés du patient sont souvent des propos d'une grande sagesse. [...]
[...] Septième étape : la décontraction La décontraction (ou décathexis) est une expérience extrême »qui comporte sans doute des hallucinations On y retrouve les éléments suivants (exprimés par des malades revenus d'un coma profond) : La traversée d'un tunnel ; L'apparition d'une grande lumière ; La vision d'êtres chers venant à la rencontre du mourant. Références et bibliographie : Elisabeth Kubler Ross. La mort : dernière étape de la croissance. Ed. du Rocher. Sciences humaines. Collection les Nouveaux Cahiers de l'infirmière, dir. N. Falcon, édition, Ed. Masson, 2002. [...]
[...] Le malade devient agressif. Tout l'entourage est visé : les médecins qui ne savent pas guérir, les soignants qui ne savent pas s'y prendre la famille (et le bon Dieu La colère traduit une révolte profonde de tout l'être qui refuse le mauvais sort. Elle est, chez le patient, le signe révélateur : d'une frustration insupportable ; d'un désir de vivre qui ne trouve plus savoir ; d'une injustice du sort. La colère est une façon pour le patient de montrer aux soignants, à sa famille qu'il est encore vivant. [...]
[...] Cette prise de conscience met la personne dans un état de paralysie totale. Autant physique que psychologique. d. Deuxième étape : le déni Le déni est un mécanisme de refus de la situation. Ce processus de défense permet à une personne confortée au grave bouleversement de son existence, à une menace de ne pas être submergée par son angoisse. Il s'agit d'une protection involontaire, inconsciente et momentanée du patient qui se sait condamné .Elle agit comme un amortisseur qui lui permet de se recueillir avant l'étape suivante. [...]
[...] Le travail de deuil de la personne en fin de vie Résumé : E. Kuber-Ross a décrit les différentes étapes psychologiques du travail de deuil que réalise le patient en fin de vie mais qui est propre a tout homme vivant un deuil (perte d'un organe, d'une fonction, de son intégrité.etc) Toutefois, il faut éviter de trop simplifier les situations et se garder de croire que tout les mourants passent par les mêmes étapes et suivent la même chronologie. On fait, chacun a son propre cheminement vers la mort, ses propres réactions. [...]
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