Le dessin est un processus cathartique naturel, les trois quarts des dessins sont à la fois des messages et des autoportraits. Dessiner est un acte complexe nécessitant des mécanismes biologiques, sensoriels et moteurs, il doit rester dans une dimension de jeu et de plaisir.
Les pulsions graphiques sont universelles, en tous lieux et sur tout support. Dans l'acte de dessiner la décharge motrice s'accompagne la pulsion. Il y a une jouissance dans la liberté du geste et dans la maitrise du corps.
Le dessin est conditionnement, plaisir de la forme harmonieuse, plaisir intellectuel, il permet de traduire des émotions et communiquer avec un tiers.
[...] Valeur narrative du dessin par le biais des objets représentés (noël, rentré des classes, naissance du petit frère, divorce des parents) thème (dessin de primaire, de scène de guerre, de dévoration, de solitude) particularité dans le dessin (bonhomme amputé : blessure ou désire de faire mal) valeur symbolique des objets représentés. Cette valeur narrative va s'accompagner de ce que l'enfant va en dire. Valeur associative du dessin, certains thèmes sont inexplicables par l'enfant mais sont révélateurs de son inconscient. On peut avancer des hypothèses, mais c'est l'enfant qui nous en donnera la confirmation. [...]
[...] L'intérêt pour le dessin de l'enfant est tardif : 19éme siècle. C'est Mélanie Klein qui va observer que l'enfant parle de lui au présent et au passé ou dans ce qu'il voudrait être : association libre. Winnicott Expérience de jeux, espace de transition entre les fantasmes et la réalité, le jeu est un exercice de création. Technique du squiggle, le jeu ou le dessin fournit une source d'association libre et va donc être utilisé dans les psychos thérapies d'enfant. En 1920, Anna Freud et M. [...]
[...] En 1927, elle publie un essai sur le dessin d'enfant dans la cure. L'observation du développement mental, de sa personnalité, de son vécu du monde. Support de communication, test projectif de personnalité. Médiateur thérapeutique, l'enfant va extérioriser ce qu'il ressent et ce qu'il a du mal à affirmer, effet cartharcis, de libération de ‘énergie mentale inconsciemment réprimée. Le dessin va être utilisé comme un rêve sur lequel il devra faire des associations libres : photogramme onirique au fonctionnement mental de l'enfant. [...]
[...] Il y a une jouissance dans la liberté du geste et dans la maitrise du corps. Le dessin ; conditionnement, plaisir de la forme harmonieuse, plaisir intellectuel, traduire des émotions, communiquer avec un tiers. Pour résumer : Plaisir corporel Plaisir de l'esthétique Plaisir de la communication Avant deux ans, avant le langage l'enfant éprouve le besoin de gribouiller ce qui vient affiner et affirmer le contrôle de son corps. Ensuite les formes s'imbriquent et on ressent une tentative d'imitation du monde extérieur. L'exécution du dessin prime sur le dessin lui-même au niveau de l'observation. [...]
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