D'après l'article 1.2 du Code éthique et déontologique des logopèdes, ceux-ci doivent fournir le « meilleur traitement possible à leurs patients ». Cependant, que doit faire le logopède lorsqu'il se rend compte que le traitement qu'il applique à son patient ne semble avoir aucune efficacité ? Tout d'abord, le logopède est tenu d'évaluer l'efficacité de son intervention et doit « mettre fin à la prise en charge quand il est clair que le patient ne profite pas de son intervention » (art. 3.4 du Code éthique et déontologique des logopèdes). Cependant, mettre à fin à la prise en charge ne signifie pas qu'il faille laisser le patient du jour au lendemain sans prise en charge. Il faut que le logopède s'interroge sur la raison de l'échec et en fonction de celle-ci, il pourra décider de ce qu'il doit faire vis- à-vis du patient.
[...] Il ne faudra en aucun cas persister dans une rééducation qui se montre inefficace. Ensuite, en fonction de la raison de cet échec (erreur de diagnostic, logopède peu qualifié dans ce domaine, manque de motivation du patient), il devra prendre une décision quant à la manière d'y remédier. Quoiqu'il en soit, le logopède devra tenir informé le patient du problème et de sa réflexion, le mentionner dans le dossier du patient et laisser au patient le libre choix de poursuivre la thérapie avec lui ou non. [...]
[...] En effet, le libre choix du logopède par le patient est un principe fondamental (art du code de déontologie de l'UPLF). Ensuite, il est possible que la rééducation ne montre aucune efficacité parce que le logopède n'est pas suffisamment qualifié pour mener à bien cette thérapie. Dans ce cas, le professionnel est tenu de mettre fin à la thérapie et de consulter un autre membre, un membre d'un autre ordre professionnel ou une autre personne compétente, ou le diriger vers une de ces personnes (art du code de déontologie de l'UPLF). [...]
[...] En effet, une rééducation logopédique dépend à la fois de l'implication du professionnel et de celle du patient. Dans le cas où le patient se montre réticent et non motivé, et où le logopède estime objectivement que ce manque de motivation entrave le bon déroulement de la thérapie, alors le professionnel a le droit d'interrompre la thérapie. D'après l'article 1.2 du Code éthique et déontologique des logopèdes, le logopède a le droit d'interrompre des traitements en cas d'implication ou de coopération insuffisante de la part du patient (dans ce cas cette conclusion doit figurer dans le dossier du patient). [...]
[...] Déontologie de la pratique logopédique faut-il persister dans une rééducation si l'on se rend compte que celle-ci n'est pas efficace ? Déontologie de la pratique logopédique Faut-il persister dans une rééducation si l'on se rend compte que celle-ci n'est pas efficace ? D'après l'article 1.2 du Code éthique et déontologique des logopèdes, ceux-ci doivent fournir le meilleur traitement possible à leurs patients Cependant, que doit faire le logopède lorsqu'il se rend compte que le traitement qu'il applique à son patient ne semble avoir aucune efficacité ? [...]
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