Définitions freudiennes des notions de névrose et de psychose et mise au jour de ce qui différencie ces deux pathologies qui mettent à mal le régime de fonctionnement normal du psychisme.
[...] S'ils permettent des relations équilibrées avec autrui, s'ils sont acceptés par le sujet et en accord avec ses projets, ils ne posent pas de problèmes. En fait, il n'y a pas de différence de nature, mais seulement de degré, entre un sujet dit normal et un sujet névrosé. On ne doit donc pas appliquer le concept de névrose sans limite. Nombre de troubles du comportement, s'ils ont l'apparence de symptômes névrotiques, ne sont pas liés à une organisation névrotique du psychisme. Ainsi, de nombreux malades atteints de troubles psychosomatiques ne sont pas des névrosés. [...]
[...] Pour la psychanalyse, la psychose serait liée à un état de perturbation primaire de la relation libidinale à la réalité. Freud propose de distinguer psychose et névrose comme suit J'ai dernièrement trouvé que la névrose et la psychose diffèrent essentiellement en ce que, dans la première, le moi, au service de la réalité, réprime un morceau du ça, tandis que, dans la psychose, il se laisse emporter par le ça à se détacher d'un morceau de la réalité. tandis que dans la névrose le moi tente de refouler les revendications pulsionnelles du ça, dans la psychose, il se produit une rupture entre le moi et la réalité, qui laisse le moi sous l'emprise du ça. [...]
[...] Cela prouve que la névrose n'est pas une altération chronique des capacités mentales, une désorganisation constante du psychisme, même si ses symptômes ont le plus souvent un caractère répétitif (Exemple : un malade atteint de doute obsessionnel apparaît tout à fait incapable de prendre des décisions dans une circonstance particulière, alors qu'il peut faire preuve d'une activité mentale tout à fait normale à propos d'affaire beaucoup plus importantes). Origine Le symptôme névrotique constitue un compromis entre deux mouvements contradictoires : un désir inconscient d'une part, et, d'autre part, une force qui s'oppose à la réalisation de ce désir. Il est la conséquence consciente d'un conflit psychique inconscient. [...]
[...] Les désirs agressifs qu'il éprouve à son égard lui sont insupportables et ne peuvent devenir conscients. Il s'ensuit : d'une part, une projection le sentiment de haine à l'égard du père se transforme en peur d'une agression venue de l'extérieur d'autre part, un déplacement sa peur se polarise sur les chevaux qu'il risque de rencontrer dans la rue. Par cette transformation du désir destructeur, la relation de l'enfant avec son père se trouve épurée de tout affect agressif ; et le père ne joue plus qu'un rôle affectueux et protecteur. [...]
[...] Il s'accompagne d'un refoulement massif de tout affect pénible et laisse le sujet dans un état de profonde dépendance vis-à-vis d'autrui. Il a besoin de témoins, de spectateurs, il se met en scène, théâtralise son existence pour se libérer de son angoisse. - le symptôme phobique, caractérisé par une localisation de l'angoisse sur un objet ; l'avantage est alors que les affects désagréables n'apparaissent plus en dehors de sa présence. Et le sujet peut être rassuré par la présence de personnages contre-phobique. Freud prend l'exemple d'un enfant, Hans, qui est en plein conflit oedipien. [...]
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