Corps et personnalité : approche différentielle de diverses représentations

Résumé du document

Cette fiche relate tous les modèles et théories relatives au corps et à la personnalité dans une approche de psychologie différentielle.

Extraits

[...] -H2 : cette apparence est associée à des attributs plus ou moins favorables, selon un processus de conformité à des normes sociales. On va observer des perceptions et des attentes spécifiques de la part de l'évaluateur, vis à vis du sujet cible, sous la forme de récompense ou de punition. C'est un processus de discrimination sociale. -H3 : chaque sujet intériorise ces attitudes sociales, par un phénomène d'apprentissage social. Le sujet se voit peu à peu, comme on le voit, ce qui traduirait que l'image sociale de l'individu agit sur l'image de soi. [...]

[...] Chacun des sujets avaient pour consigne de choisir pour chaque item de l'échelle de tempérament, celui des trois personnages B ou que ce trait caractérisait le mieux. Résultats pour les somatotypes Pour l'item c'est le somatotype mésomorphe qui emporte tous les suffrages (94 L'hypothèse est largement vérifiée par 30 items sur les 30 : la répartition des attributions ne s'est pas faite au hasard, sauf pour l'item 18. L'hypothèse 2 est vérifiée par 24 items sur les sont conformes aux résultats de SHELDON. Le type endomorphe masculin recueille 9 attributions, dont 7 sont identiques à celles de SHELDON. Les 9 attributions correspondent à d'attributions favorables. [...]

[...] Sur le facteur les différences entre les 3 groupes de femmes sont faibles, alors que chez les hommes, on constate que les beaux et les moyennement beaux, sont les plus ambitieux. Les hommes sont dans l'ensemble, plus ambitieux que les femmes. Réalité subjective du stéréotype Le stéréotype ce qui est beau est bon semble efficace, puisque les sujets perçus par autrui comme très beaux, ont en effet, une estime de soi globale supérieure à celle des sujets laids, et une estime de soi spécifique supérieure sur 3 des 4 facteurs . [...]

[...] Elles sont certainement plus sollicitées par les pressions médiatiques, que les garçons. Selon la morphologie de l'évaluateur Les hommes moyens et lourds, et les femmes légères, sont les plus conformistes. Les femmes proches des normes idéales du corps (légère et grande), ont des jugements particulièrement stéréotypés. Le mésomorphe modéré masculin, a les mêmes jugements. Les individus les plus conformistes sont aussi les plus conformes aux normes de corpulence et inversement. Les sujets les plus déviants dans leurs jugements, sont aussi des déviants quand à leur aspect physique. [...]

[...] Ces deux styles d'influence se révèlent tout aussi efficaces sur leurs paires de 11 à 18 ans. BRUNN (1976) a montré que les beaux sujets ont des relations amicales plus riches. CAVIOR (1974) a constaté que lorsqu'on considère le physique des délinquants, ils sont en moyenne beaucoup moins beaux que les non- délinquants. A cet égard, des techniques embellissantes ont été proposées à des délinquants, et KURTZBERG (1968) remarque qu'il y a beaucoup moins de récidives chez ces sujets, dont l'apparence é été objectivement améliorée. [...]