Le pouvoir d'achat mesure la quantité de biens et de services qu'un agent économique peut se procurer en fonction de son revenu. L'évolution des dépenses de consommation dépend de l'évolution du pouvoir d'achat, qui lui-même dépend de l'évolution des revenus et des prix.
La structure de la consommation est directement dépendante du niveau des revenus. Engel, statisticien allemand, a mis en lumière au XIXe siècle la loi suivante : plus le niveau de revenu est élevé, moins la part de la consommation alimentaire dans la consommation totale est forte. Par extension, on montre aussi que plus le revenu est élevé, plus la part des services et des loisirs dans la consommation totale est forte.
[...] Propension à consommer : Part du revenu disponible brut qui est consommée (C/RDB). La somme des propensions à consommer et à épargner (part du revenu disponible brut qui est épargnée) est toujours égale à un. Publicité : Ensemble des techniques employées par les entreprises afin de promouvoir leurs produits, d'inciter à l'achat le consommateur ciblé. Rationalité économique : Un comportement est jugé rationnel lorsqu'un agent économique réalise un calcul coût/avantage, c'est-à-dire lorsqu'il choisit, parmi l'ensemble des biens et services qu'il peut potentiellement se procurer, celui qui lui apportera la satisfaction maximale relativement au coût supporté pour l'obtention du bien ou du service. [...]
[...] On parle de consommation ostentatoire : les objets consommés représentent désormais un moyen de signifier sa position dans l'échelle sociale. C'est l'effet de signe : les objets n'ont plus seulement une valeur d'usage, ils ont aussi une valeur symbolique, celle de témoigner de son ascension sociale. La consommation a besoin du regard des autres. Les goûts du moment naissent de ce jeu de miroir, où chacun se différencie, prend ses distances par rapport au consommateur moyen en imitant les codes culturels d'un autre groupe social pris comme référence idéale. [...]
[...] Par extension, on montre aussi que plus le revenu est élevé, plus la part des services et des loisirs dans la consommation totale est forte. C. Niveau de revenu et niveau de la consommation Keynes a montré que l'évolution de la consommation et de l'épargne était directement dépendante de l'évolution du revenu. En effet, la propension à consommer est décroissante avec le revenu, tandis que la propension à épargner (part de l'épargne dans le revenu disponible brut) est croissante avec le revenu Le consommateur est-il rationnel A. [...]
[...] C'est la consommation éthique. Cette consommation se heurte cependant à un manque d'information sur les conditions de production des biens vendus et sur un problème de prix de vente L'approche sociologique A. La consommation influencée par la publicité La publicité est un outil de séduction. Elle décrit le bien non plus pour son usage courant, mais comme un moyen de satisfaire un besoin caché non immédiatement perçu par le consommateur potentiel. Ainsi, le réfrigérateur n'est plus un moyen de conserver des aliments au froid, mais permet de répondre à un besoin de sûreté alimentaire. [...]
[...] Une consommation sous influence Consommer suppose des choix. D'abord, le choix de consommer ou d'épargner; ensuite, le choix du type de biens et services consommés parmi l'ensemble de ceux proposés. Comment se réalisent ces choix ? 1. L'influence du revenu A. Le pouvoir d'achat Le pouvoir d'achat mesure la quantité de biens et de services qu'un agent économique peut se procurer en fonction de son revenu. L'évolution des dépenses de consommation dépend de l'évolution du pouvoir d'achat, qui lui- même dépend de l'évolution des revenus et des prix. [...]
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