conscience, conscience psychologique, conscience spontanée, conscience de soi, conscience réfléchie
Définition générale de la conscience :
La conscience peut se définir comme la connaissance que l'homme a de ses sentiments, de ses pensées et de ses actes.
La conscience spontanée :
Elle désigne la saisie immédiate qu'un sujet a de lui-même ainsi que du monde. C'est la simple présence à soi et à la réalité.
La conscience réfléchie :
Il s'agit de la capacité à faire un retour sur ses propres pensées, ses propres conduites afin d'être en mesure de les juger, de les analyser. Une modalité spécifique de la conscience réfléchie est la conscience de soi qui elle a conscience qu'elle se prend elle-même pour objet.
La conscience morale :
Capacité d'énoncer des jugements moraux c'est-à-dire de distinguer le bien du mal.
[...] La première propriété c'est l'objet transitionnel (ou doudou) ; l'enfant utilise un objet dans lequel il se projette et qui à lui parce qu'en un sens il est lui. De même les rites d'appropriation de l'espace vital passe par une projection de soi (posters, photos, etc.). La projection de soi est le mouvement inverse de l'appropriation. On se reconnaît dans ce que l'on façonne, dans ce que l'on modifie dans le monde. Ce processus peut être créateur ou destructeur mais il a la même fonction. [...]
[...] Descartes veut fonder la science. Il se méfie de la tradition et des autorités en général. La méthode Pour mettre en œuvre ce projet, Descartes envisage la méthode suivante : Il proposera à titre d'hypothèse un fondement possible qu'ensuite il testera grâce à des arguments limites. Ce test s'appelle le doute méthodique. Dans les Méditations Métaphysiques (1641) il propose deux fondements possibles à la connaissance. Le premier ce sont les sens et leur mise en doute, c'est ce qu'il appelle le doute sceptique. [...]
[...] La projection de soi la plus valorisée est l'œuvre de l'artiste. Conclusion sur la cs de soi : La cs de soi est ce qui distingue l'homme de l'animal : chacun se sent exister et se saisit dans sa singularité. Mais ce sentiment interne est le fruit d'un processus. D'une part le regard d'autrui me permet de me saisir comme un je individuel. D'autre part, la façon dont je m'objective me permet d'exister concrètement. Le sentiment interne resterait solitaire s'il n'était pas lié au regard d'autrui et à l'objectivation de soi. [...]
[...] La réponse est non. Par exemple, l'ivrogne croit être libre quand il cherche à boire alors qu'il ne fait qu'obéir à une addiction : il est poussé à satisfaire son désir. Nous nous croyons libre dans l'ignorance des causes qui nous font agir. (Spinoza) Conclusion du : Ainsi pour Spinoza la cs est source d'illusion ; nous ne pouvons nous fier qu'à la raison et non à un sentiment même si celui-ci s'impose à nous avec évidence. La science donnera raison à Spinoza contre Descartes dans toute démarche scientifique. [...]
[...] Le stade supérieur qui définit la cs comme retour critique est la cs réfléchie. Mais entre cs spontanée et cs réfléchie vient se loger la cs de soi qui sert d'articulation entre les deux autres. II) La cs de soi Le cogito je pense cartésien Le projet de Descartes (1596 - 1650) A l'époque de Descartes la science n'existe pas et ce qu'il reproche au savoir de son époque c'est de se contenter des arguments d'autorités (pouvoir ecclésiastique, textes sacrés, textes de philosophes anciens). [...]
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