conscience, inconscient, psychisme, rôle de la société, constitution de soi
La révolution théorique opérée par Freud réside en tout premier lieu dans la substitution de l'idée de psychisme à celle de conscience qui s'avère n'être en fait que la surface d'un iceberg tout entier constitué par le pouvoir de l'inconscient. Freud introduit la notion de préconscient qui correspond à une instance intermédiaire entre la conscience et l'inconscient. Ainsi, l'inconscient, cette réalité positive et dynamique, produit des effets et donne lieu à des symptômes que le patient ne maîtrise pas. En d'autres termes, ces productions inconscientes sont cachées par le sujet. C'est par exemple ce dont témoignent dans le domaine de l'action et de la parole les actes manqués (les lapsus et les oublis) dont seul le travail d'interprétation peut révéler la signification manifeste. Il en va de même de l'analyse des rêves qui offre une voie royale pour rendre compte de la logique de l'inconscient.
[...] Freud introduit la notion de préconscient qui correspond à une instance intermédiaire entre la conscience et l'inconscient. Ainsi, l'inconscient, cette réalité positive et dynamique, produit des effets et donne lieu à des symptômes que le patient ne maîtrise pas. En d'autres termes, ces productions inconscientes sont cachées par le sujet. C'est par exemple ce dont témoignent dans le domaine de l'action et de la parole les actes manqués (les lapsus et les oublis) dont seul le travail d'interprétation peut révéler la signification manifeste. [...]
[...] Pourquoi analyser l'inconscient L'analyse du rêve est la voie royale de la connaissance de l'inconscient. Elle est décisive pour le développement de la psychanalyse et l'un des points essentiels de la théorie de Freud et le lien qu'elle établit entre l'accomplissement des désirs (et du refoulement). En quoi consistent le rêve et le phénomène de refoulement ? Pourquoi analyser l'inconscient ? Le désir dont le rêve est l'accomplissement serait toujours greffé sur un désir infantile contrairement à ce que prétend la sagesse populaire, le sens des rêves n'est pas prémonitoire. [...]
[...] Si Sartre reprend cette idée du choix universalisable, il ne pose plus le problème en termes de pouvoir mais de responsabilité. Cette responsabilité est compréhensible à condition qu'elle promeut les valeurs de l'humanisme, de partage et de générosité. C'est ainsi que le nazisme a été combattu grâce à la résistance de certains Hommes qui ne partageaient pas le choix de la barbarie. Aujourd'hui encore, les institutions sont responsables des choix économiques et politiques à condition que les citoyens participent au dialogue social. [...]
[...] Ainsi, le garçon de café joue un rôle pour plaire et séduire sa clientèle. L'identité d'un sujet n'est pas inscrite dans une nature invariable qui le constituerait de sa naissance à sa mort. Elle est faite d'expériences, de changements successifs, Pour Sartre, l'inconscient est un alibi de la conscience ; L'inconscient n'est que mauvaise foi c'est-à-dire un mensonge à soi où l'on se trompe soi-même. C'est à soi-même que l'on masque la vérité. L'Homme écarte ce qui le dérange. L'être humain ne peut jamais coïncider avec lui- même. [...]
[...] C'est en parti ce qui explique l'inconscient de l'individu. La théorie Freudienne fait de l'exploration méthodique de l'inconscient le moyen par excellence de la guérison de certaines affections psychiques. Il s'agit de guérir le patient qui souffre de phobie ou de névrose, ce qui veut dire le rendre à nouveau capable de supporter la vie et de travailler. Cela passe par un travail lent et patient, celui de la cure analytique. Celle-ci repose sur la méthode de la libre association des idées qui a remplacé la technique jugée aléatoire et peu efficace de l'hypnose. [...]
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