D'après la pyramide de Maslow, dans le groupe, l'individu a des besoins sociaux, c'est à dire qu'il a besoin de se sentir intégré et accepté par le groupe, ce qui lui procure une forme de sécurité physique et psychologique.
Selon l'influence normative, le sujet se conforme au groupe pour être en phase avec la majorité, l'adhésion au jugement d'autrui est motivée essentiellement par le désir d'être accepté socialement et d'éviter les critiques, voire les sanctions qui frappent les personnes en position de déviance.
Selon René Mucchielli, le conformisme c'est « l'attitude sociale qui consiste à se soumettre aux opinions, règles, normes, modèles qui représentent la mentalité collective ou le système des valeurs du groupe auquel on a adhéré, et à les faire siens."
[...] Comment expliquer le conformisme ? Suite à ses expériences, Asch a demandé aux participants pourquoi ils avaient abandonné leur avis personnel. Deux grands types de réponses émergent : La peur du ridicule, d'avoir l'air idiot, d'être rejeté (peur de la désapprobation sociale) Le doute quant à la validité de sa propre réponse. Deux formes d'influences sociales expliquent le conformisme, telles que Deutsch et Gérard les ont définies dès 1957. L'influence informationnelle, soit l'utilisation des réponses des autres pour avoir des informations sur l'exactitude de sa propre réponse. [...]
[...] Selon René Mucchielli, le conformisme c'est l'attitude sociale qui consiste à se soumettre aux opinions, règles, normes, modèles qui représentent la mentalité collective ou le système des valeurs du groupe auquel on a adhéré, et à les faire siens." Questions à l'auditoire Avez-vous déjà été confrontées à une situation professionnelle dans laquelle s'est exprimée une forme de conformisme? (Réunion, prise de décisions . Quels sont selon vous les facteurs d'influence du conformisme? B. Les facteurs d'influence Asch a fait plusieurs variantes de son expérience de 1951 et a montré ainsi que le conformisme pouvait être influencé. [...]
[...] Cela signifie qu'il y a négociation en cas d'extrémisme, car le conformisme ne rend pas aveugle. Relation entre l'individu et le groupe Le conformisme est plus grand quand les membres du groupe travaillent en vue d'une récompense commune que lorsqu'on a prévu des récompenses individuelles (phénomène de masse). Il est plus grand quand le sujet considère le groupe comme attrayant. Le sujet doit être sûr d'être accepté par le groupe et il faut qu'il pense que cette acceptation sera plus grande s'il se conforme. [...]
[...] Ils se sentent différents et par soucis de conformisme, vont jusqu'à suivre la majorité dans l'erreur. Bibliographie Livres étudiés : Dynamique des communications dans les groupes, Armando et Guittet Manuel de psychologie sociale, Newcomb, Turner, Converse, Ed Presses Universitaires de France La psychologie sociale : Jean Maisonneuve Collection : Que sais-je ? 1950 La psychologie sociale, Youcef Aïssani, Ed Armand Calin La dynamique des groupes, R.Mucchielli, Librairies Techniques, Entreprise Moderne d'Edition La dynamique des groupes restreints Anzieu et Martin, PUF 1973 Le groupe en psychologie sociale, V. [...]
[...] L'influence minoritaire L'individu faisant partie de la majorité trouve les minorités négatives. Cependant si la minorité est consistante, l'individu va se poser des questions sur l'objet du conflit. Alors il va reconsidérer l'objet du conflit et va adopter le point de vue sans s'en rendre compte. Cette influence amène peu d'influence manifeste, mais beaucoup d'influence latente. Au niveau de la société, ce sont d'avantages les groupes minoritaires qui changent les croyances des majoritaires. La majorité entraîne le conformisme et la minorité, l'innovation. [...]
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