Suite à cette réponse, le professeur nous donna trois autres énoncés contenant un mensonge. Cette fois-ci, je ne connaissais pas la réponse et c'était pour moi un défi de trouver la bonne réponse. J'ai essayé de trouver le mensonge en me fiant au verbal ainsi qu'au non-verbal que l'enseignant utilisait lorsqu'il expliquait ses énoncés. Je me suis basé simplement sur son apparence corporelle (s'il suait lorsqu'il expliquait, signe d'inconfort), sa posture (avait-il l'air gêné), le visage (quelle expression faciale le professeur avait lorsqu'il parlait de telle anecdote) ainsi que ses gestes (il jouait avec ses mains, ses pieds, il regardait au plafond ou par terre, quelle sorte de geste employait-il, emblématiques, illustratifs, etc) (...)
[...] Suite à cette annonce, j'étais un peu déçu de ne pas avoir dit que je voulais doubler, et tout ça à cause de ma confiance en moi. De toute façon, je me disais qu'il y aurait d'autres opportunités pour moi qui s'offrirait pour aller chercher quelques points bonis. Suite à cette réponse, le professeur nous donna trois autres énoncés contenant un mensonge. Cette fois-ci, je ne connaissais pas la réponse et c'était pour moi un défi de trouver la bonne réponse. [...]
[...] Le mensonge du professeur m'intriguait beaucoup. Le cours commencé, nous avions à faire notre choix en fonction de notre hypothèse faite au dernier cours grâce aux différents indices que nous avons tiré des propos et de la mimique du professeur. Avant de divulguer notre choix, le professeur nous donne une autre chance d'avoir des points bonis. Je me réjouissait déjà à l'idée qu'il serait possible pour moi d'aller me chercher des points bonis. Lorsque nous disions notre réponse, nous devions dire si on doublait la mise pour mettre les points bonis en jeu. [...]
[...] Ce n'était pas le fait de me retrouver devant la classe qui me faisait cet effet mais bien de me présenter avec cette affirmation qui était totalement fausse. Nous en sommes venus à la conclusion que je ne suis pas un bon menteur car vingt et une personnes sur les vingt-neuf présentes lors de ce cours ont découvert la bonne réponse. Après le jeu, je me sentais soulagé que mon tour soit passé mais je me sentais quand même fier d'avoir réussi à jouer un jeu à une classe entière. C'est dans ces situations que l'on sent notre confiance en soi s'agrandir tranquillement. [...]
[...] Pour ce qui est de la forme, nous devons vérifier si l'interlocuteur a une certaine cohérence verbale et non-verbale, comme par exemple si l'énonceur a un bon suivi de ses idées et qu'il ne se mélange pas dans ses étapes de l'histoire. Deuxièmement, il y a l'emplacement du mensonge dans les trois énoncés. Pour camoufler le mensonge, l'interlocuteur a tendance à le placer au centre, comme si le fait de le mettre à cet endroit abaisserait les soupçons sur cet énoncé. Finalement, nous pouvons aussi observer la spontanéité de la réaction à la question. Si la personne ment, elle aura tendance à répondre assez rapidement à la question. Voici quelques notions que nous pouvons distinguer du fond et de la forme. [...]
[...] Dans le fond, nous pouvons trouver, entre autres, l'amplification des détails, soit d'expliquer énormément les faits pour montrer que tu sais réellement ce qui s'est passé et peut-être cacher la vérité. De plus, il y a la répétition cohérente, qui prouve que l'énonceur ne se mélange pas dans ses idées, ce qui pourrait montrer qu'il ment s'il se trompe ou bien qu'il a tout simplement une bonne mémoire pour les détails qu'il aurait pu inventer. Finalement, la notion de crédibilité rentre en ligne de compte. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture