Concept antique, conscience, Husseul, Kant, état conscient, inconscient
Le terme de la conscience vient du latin "cum-sciencium" qui signifie "accompagné de savoir". On peut définir la conscience comme la faculté d'ajouter à un fait une connaissance, un savoir immédiat de ce fait. Ainsi lorsque j'agis je sais aussi immédiatement que j'agis.
Husseul dira "Toute conscience est conscience de quelque chose". Pour l'homme cette conscience est inextricablement conscience de soi. On peut définir la conscience comme une présence a soi. Dire que l'homme qu'il est conscient c'est dire que son environnement fait sens pour lui et que les actes qu'il commet lui sont connus.
[...] Le monde est une production de la conscience et la conscience se trouve modifié par un effet retour par le monde lui même ce qui lui permet d'entamer un processus qui l'amène a sa propre vérité. On pourrait dire avec Merleau-‐Ponty "être une conscience c'est être une expérience". Le dépassement de la conscience. Dans son ouvrage "Etre et temps", Heidegger fait de la conscience une voix intérieure. Cette voix ne dis rien mais elle nous convoque au silence afin de briser ce qu'appelle Heidegger "le bavardage du on". En ce sens, la conscience c'est un appel qui nous renvois a notre être authentique. [...]
[...] Or les deux dernières capacités de l'esprit a savoir l'imagination et la sensation sont en réalités tendues vers autre chose qu'elles mêmes c'est a dire vers l'extérieur et par conséquent cela remet en question la simplicité et l'évidence de la pensée de l'existence et de la conscience. C'est le problème de la connaissance de la conscience. II. Le problème de la connaissance de la conscience. Le problème de l'existence du moi. Avec Descartes la conscience de soi est posée comme fondamentale dans la mesure ou elle apparaît comme la certitude absolue (différent de vérité) sur laquelle peut s'édifier le savoir. Cette approche sera critiquée par les empiristes (expérience) que Platon appelait "Les amis de La Terre" et qui pensent que l'expérience est première. [...]
[...] Afin de parvenir a cette certitude Descartes met en place un doute systématique ou hyperbolique il s'agit d'une entreprise méthodologique qui vise a trouver l'indubitable dont on ne peux pas douter) on différencie donc le doute cartésien du doute sceptique dans lequel on doute pour douter. Afin de faire cela Descartes invente la figure du malin génie (dieu trompeur). "Il peut me tromper tant qu'il voudra il ne saurait faire que tant que je pense je ne soit quelque chose". [...]
[...] Pour l'homme cette conscience est inextricablement conscience de soi. On peut définir la conscience comme une présence a soi. Dire que l'homme qu'il est conscient c'est dire que son environnement fait sens pour lui et que les actes qu'il commet lui sont connus. On le considère donc comme l'auteur de ses actes ce qui veut dire qu'une responsabilité lui échoit on peut alors parler de conscience morale. Physiologiquement perdre connaissance lorsque notre organisme défaille ou lorsque nous sombrons dans le sommeil. [...]
[...] C'est à dire à notre ipséité. La conscience est donc le premier pas vers nous même et vers l'être. On retrouve aussi la dimension morale de la conscience dans la mesure ou c'est seulement lorsque je me libère du caractère impersonnel de mon existence que je peux répondre de mes actes. Conclusion : La conscience renvois donc a deux acceptions fondamentales : la conscience de soi et la conscience morale. La conscience signifie un savoir qui implique le sujet et aussi le monde. [...]
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