Clinique de groupe: réflexion analytique autour d'un groupe à médiation thérapeutique: le photolangage
[...] Ce dispositif « groupe à médiation », est « un espace de transformation de la réalité psychique inconsciente, qui s'appuie à la fois sur toutes les capacités du groupe, la fonction contenante, la fonction conteneur et la fonction de production imaginaire, trois fonctions qui me semblent communes au groupe et à l'objet médiateur et déterminantes dans la fonction de symbolisation » (Claudine Vacheret). Hypothèse 1 Quel est l'intérêt de certains psychanalystes qui évoluent dans une situation de groupe, « pour y faire quelque chose » qui n'est pas « de la psychanalyse ». Hypothèse 2 Comment délier les nœuds intersubjectifs et intrapsychiques dans lesquels le sujet s'est constitué, en s'aliénant lors d'une situation psychanalytique groupale ? [...]
[...] Ne pas tenir compte de ce format pourrait annuler les effets thérapeutiques. La médiation permet ainsi de renforcer la parole du sujet, elle ne peut agir sans se préoccuper des effets perturbateurs du transfert permis par le groupe. En partant du choix de la médiation, en s'assurant de la cohérence entre le but poursuivi et le dispositif, en analysant le nouage du discours singulier du sujet avec la situation de groupe, il est possible de déterminer ce qui donne un sens. [...]
[...] Devoir 5519 Réflexion analytique autour d'un groupe à médiation thérapeutique : le photolangage. Depuis l'Antiquité, nous connaissons les propriétés psychothérapeutiques d'un groupe. En fait, la souffrance d'un malade n'est pas seulement due à l'affection qui le marque, il pâtit également de « l'illusion de la singularité unique de son mal » (Sullivan). S'il on réunit plusieurs malades sur la base du même symptôme, alors le groupe va jouer son rôle : il encourage mutuellement chacun des membres du groupe, avec attention, il agence des systèmes de défense communs, il incite au partage des idéaux. [...]
[...] Winnicott, marque l'évolution des idées grâce à son « le modèle du jeu ». Dans cette perspective, René Kaës développe l'idée « une analyse transitionnelle » appliquée au groupe. Sujet, lien et groupe sont les trois polarités selon lesquelles le thérapeute, l'analyste déploie son attention et ses outils, en vue d'un mieux-être dans chacun de ces champs : tel est le socle clinico-théorique qu'il propose pour comprendre et transformer les ensembles pluri-subjectifs, dans la vie et dans la cure. « L'École française », des années 60 est issue des 29 thèses du CEFFRAP « Cercle d'Etudes Françaises en Formation et Recherche Active en Psychologie », dans le cadre des travaux de recherche et de théorisation initié par Didier Anzieu : « le groupe n'est plus désormais un objet qu'il faut se disputer du côté de la psychologie sociale, ou du côté de la psychologie clinique, l'hypothèse d'un appareil psychique groupal apparait soit commun au sujet et au groupe, » ce qui modifie les théories sur l'articulation du sujet et du groupe. [...]
[...] Mais il apparait que la situation de groupe comporte des risques et qu'on ne peut pas en exercer la pratique sans une formation appropriée. Il ne s'agit pas de précipiter un patient à sa perte, mais d'utiliser au mieux ses sources énergétiques. Dans les traitements psycho thérapeutiques, les médiations ont contribué à entamer un travail psychique, en direction d'un public diversifié tels les enfants, les adolescents, les adultes, dans les champs de l'éducation et de l'apprentissage scolaire. Les prises en charge en milieu hospitalier concernant les adultes schizophrènes et/ou les personnes âgées malades mentales ont aussi été entreprises. [...]
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