« Il faut cesser de disjoindre Nature et Culture : la clé de la culture est dans notre nature et la clé de notre nature est dans la culture » (Edgar Morin, Le paradigme perdu : la nature humaine, 1973, Paris, Seuil).
Dans le dossier, d'une part nous identifierons, d'autre part nous justifierons, au moins un déterminant « biologique » et au moins un
déterminant « culturel » de phénomènes psychologiques, tels qu'ils sont présentés dans les cinq domaines suivants : Psychologie du développement ; Psychophysiologie et neurosciences ; Psychologie cognitive ; Psychologie clinique et psychopathologie ; Psychologie sociale.
[...] Il y a un impact de l'environnement culturel sur les schémas de soi que construit et classe ensuite le cerveau. Cet impact est clairement vu dans l'étude de Morse et Gergen (1970) sur la comparaison sociale forcée, le sujet a un rival soit bien présenté soit négligé, lorsque ce dernier est bien présenté le sujet perd de l'estime de soi et lorsque qu'il est négligé au contraire le sujet gagne en estime de soi. Les interactions sociales du à son environnement culturel est donc pris en compte par les processus cognitifs (biologique) permettant dans la construction interne d'une image de soi. [...]
[...] Il faut cesser de disjoindre Nature et Culture Stella Vosniadou dans la partie psychologie du développement fait coexister l'aspect culturel de l'acquisition du concept de la Terre chez l'enfant ainsi que l'aspect biologique. C'est-à-dire qu'elle considère que le développement du concept de La Terre se fait à 2 niveaux, au niveau interne (les propriétés du cerveau permettent le développement cognitif) et au niveau externe (les contextes sociaux permettent le développement du langage et des concepts).Que se soit par langage de la pensée (Jerry Fodor) ou par modèle mental »(Philip Johnson-Laird) la conception de la Terre de l'enfant se fait grâce aux propriétés physiques du cerveau qui permet le développement cognitif, la mémorisation ainsi que l'utilisation et l'adaptation des savoirs initiaux (les nourrissons savent au moins 4 contraintes applicables aux objets du monde physique : la continuité ,la solidité ,la non-action à distance ,la gravité et l'inertie) jusqu'à adopté le modèle de Terre sphérique cependant l'on constate aussi que le milieu culturel de l'enfant influe sur le développement de ce modèle. [...]
[...] En psychologie clinique et pathologique, on constate qu'il existe une réaction en chaine entre procrastination, milieu culturel et état biologique. En effet la procrastination peut être provoquer par une éducation trop stricte basée sur les performances (milieu culturel) le sujet ressent alors un mal-être et ne fait pas une activité qu'il aime alors il la reporte toujours à plus tard en se cherchant des excuses pour ne pas faire ce qui lui déplait jusqu'à ce que la réalisation de cette tâche devienne indispensable et alors le sujet est pris d'angoisse , d'anxiété ou encor de culpabilité (états biologiques) parce qu'il est en retard dans sa tache à accomplir. [...]
[...] Des réactions biologiques causées par des phénomènes extérieurs. Une émotion violente provoque chez l'individu une réaction biologique, cette réaction est d'intensité variable selon les individus, car ils perçoivent différemment les évènements et l'émotion est plus ou moins forte selon le passé de la personne, ainsi que son environnement social et familial. Prenons pour exemple le stress, le stress aigu provoque une accélération du rythme cardiaque et respiratoire, car lors de la perception de l'évènement suscitant le stress l'organisme à activé le Système nerveux central, le Système nerveux périphérique, la médullosurrénale ainsi que les organes internes ce qui provoque un orage biologique (renforcé durablement par les hormones), c'est la réaction biologique d'alarme contrôlée par Le Système nerveux. [...]
[...] Cependant face aux risques et a des situations compliquées on applique parfois un jugement intuitif, et le cerveau traite différemment l'information si ce sont les gains ou les pertes qui sont mis en avant. Dans ce cas lorsqu'on est dans la zone des gains et que l'enjeu est faible on tend vers le risque, et quand l'enjeu est fort on évite le risque. Au contraire dans la zone des pertes lorsque l'enjeu est faible on évite le risque et s'il est fort on tend vers celui-ci. [...]
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