La notion de personnalité "borderline" s'est progressivement imposée au cours des 50 dernières années. Si elle comporte de nombreuses certitudes et ambigüités quant à sa définition, ses limites, sa pathogénie et même ses aspects cliniques, elle se révèle un cadre flou mais indispensable, bien que son statut lui-même, état pathologique ou type de personnalité, reste contesté (...)
[...] La CIM -10 (voir tableau sous le vocable personnalité dyssociale en décrit surtout les aspects psychologiques actuels, à savoir son manque d'empathie et ses difficultés à maintenir les relations stables avec les autres, son intolérance à la frustration avec passages à l'acte faciles et répétés, son absence de culpabilité et son incapacité à tirer des leçons de l'expérience. Il en résulte une attitude de conflit social avec trangressions multiples. Cette description, principalement psychologique et bien dans la tradition des personnalités instable de Schneider diffère de celle du DSM III qui prend essentiellement en compte les éléments descriptifs du comportement social du sujet, et qui par ailleurs considère les troubles de conduite apparus avec l'age de 15 ans comme des critères majeurs. [...]
[...] Mais quelles que soient les conceptions sous- jacentes, les déséquilibrés font partie des personnalités pathologiques qui ont été identifiées comme telles le plus tôt, qui ont le moins varié dans leurs descriptions cliniques et qui ont posé le moins de problèmes aux differents auteur à leur autonomie par rapport à d'autres entités. En effet, malgré l'aspect clinique assez polymorphe de ces personnalités, le diagnostic est rarement difficile à poser. La biographie du psychopathe est souvent caractérisée par des troubles qui débutent dès l'enfance et s'aggravent à l'adolescence. [...]
[...] Etude de deux types de personnalités : borderline, dyssociales Personnalités borderline La notion de personnalité borderline s'est progressivement imposée au cours des 50 dernières années. Si elle comporte de nombreuses certitudes et ambigüités quant à sa définition, ses limites, sa pathogénie et même ses aspects cliniques, elle se révèle un cadre flou mais indispensable, bien que son statut lui-même, état pathologique ou type de personnalité, reste contesté (Garrabe). De façon schématique on peut dire qu'elle recouvre plusieurs ordres de faits pathologiques, qui correspondent d'ailleurs aux types cliniques observés par Grinker : - d'une part des sujets présentant des manifestations mineures de psychoses, aux frontières de la schizophrénie et des névroses ou de la normalité (schizophrénie latentes de Bleuler, schizophrénies ambulatoires de Zilboorg, schizoses de Claude ou prépsychoses) ; les dénominations ne manquent pas pour ces états maintenant considérés comme des personnalités schizoïdes ou schizotypiques. [...]
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