Il a été construit en 1967 par Madeleine Backès. La consigne est la suivante : « Vous allez imaginer trois personnages. Tout part de là.»
Le stimulus est purement verbal. Il consiste dans un questionnaire qui commence ainsi : « Imaginez trois personnages. Pour commencer, dites simplement leur sexe et leur âge. Si vous le voulez, donnez-leur un nom» (...)
[...] Le test des trois personnages (cours de psychologie) I. Historique et principe: Il a été construit en 1967 par Madeleine Backès- La consigne est la suivante: Vous allez imaginer trois personnages. Tout part de là.» Le stimulus est purement verbal. Il consiste dans un questionnaire qui commence ainsi: «Imaginez trois personnages. Pour commencer, dites simplement leur sexe et leur âge. Si vous le voulez, donnez-leur un nom.». Suivent dix-neuf autres questions, qui amènent progressivement le sujet à construire une situation impliquant les trois personnages. [...]
[...] Leurs images trop figuratives sont imprégnées de significations culturelles propres à l'Occident. Cette structuration culturelle du stimulus, de la consigne et de la tache bloque l'activité projective chez des sujets appartenant à d'autres cultures. Les projectivistes antérieurs avaient classiquement surmonté cette difficulté en construisant des matériels adaptés à la culture des populations qu'ils voulaient étudier. C'est ainsi qu'à la suite d'Henry (1951) et d'Ombredane (1955) on a dessiné des planches amérindiennes ou africaines du TAT. Cette méthode est efficace pratiquement, mais elle présente des inconvénients: il faut créer un nouveau matériel à chaque fois que l'on aborde l'étude d'une nouvelle culture; il est nécessaire d'avoir une connaissance ethnologique approfondie de la population considérée; cette connaissance, une fois acquise, risque d'inciter le psychologue à fabriquer un matériel trop inducteur, orienté par l'image qu'il s'est faite de cette société; enfin et surtout, les différentes adaptations ne sont pas rigoureusement équivalentes. [...]
[...] Construction du test des trois personnages: L'idée de Madeleine Backès –Thomas fut au contraire de construire une épreuve aussi peu structurée culturellement que possible. Le fait que le Rorschach était le seul test projectif utilisable sans difficulté en Algérie l'a incitée à donner au test qu'elle voulait construire les deux caractéristiques qui lui semblaient rendre compte de la valeur transculturelle du Rorschach: neutralité culturelle du stimulus, présence dans toutes les cultures d'une activité spontanée, ludique ou magique selon les cas, consistant à interpréter les formes fortuites. [...]
[...] L'épreuve a été étalonnée en France sur un échantillon de 500 sujets des deux sexes, répartis en 8 classes d'âge de 15 à 50 ans. En raison sans doute de l'absence de support graphique et de la nature purement verbale du test, il s'est révélé inapplicable aux enfants, du moins en Occident. Le test des trois personnages a été élaboré en Algérie, dans le but de créer un instrument qui permette d'échapper aux difficultés que rencontraient les psychologues qui souhaitaient appliquer les épreuves projectives dans ce pays. [...]
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