Le modèle unidimensionnel dû à Spearman a été mis en question vers la fin des années trente par Louis Thurstone (1887-1955).
Ce psychologue américain met au point une soixantaine d'épreuves de façon assez empirique. Il tente de les choisir pour qu'elles représentent des situations variées évaluant l'intelligence. Il fait d'abord passer ces épreuves à un grand nombre d'étudiants des "collèges" américains, puis, après quelques modifications, à plus d'un millier de lycéens.
Cette nécessité d'un grand nombre de tests passés par un grand nombre de sujets, due à l'analyse factorielle, explique que les épreuves des tests factoriels soient de durée assez brève (environ 10 minutes) et puissent être employées dans des passations collectives. Lorsqu'il effectue l'analyse factorielle, il ne trouve pas le facteur commun de Spearman, mais plusieurs facteurs assez stables et bien identifiés qui correspondent, selon lui, à des aptitudes indépendantes. Il les appelle "aptitudes mentales primaires".
[...] Il fait d'abord passer ces épreuves à un grand nombre d'étudiants des "collèges" américains, puis, après quelques modifications, à plus d'un millier de lycéens. Cette nécessité d'un grand nombre de tests passés par un grand nombre de sujets, due à l'analyse factorielle, explique que les épreuves des tests factoriels soient de durée assez brève (environ 10 minutes) et puissent être employées dans des passations collectives. Lorsqu'il effectue l'analyse factorielle, il ne trouve pas le facteur commun de Spearman, mais plusieurs facteurs assez stables et bien identifiés qui correspondent, selon lui, à des aptitudes indépendantes. Il les appelle "aptitudes mentales primaires". [...]
[...] un facteur général d'intelligence fluide : intelligence en jeu dans les situations où très peu de connaissances sont nécessaires et où c'est l'efficience des mécanismes de Raisonnement qui est évaluée. Il est proche du facteur g de Spearman et du R de Thurstone. un facteur général d'intelligence visuo-spatiale : intelligence en jeu lorsque les informations traitées sont de nature visuo- spatiale un facteur général de créativité : intelligence en jeu dans les situations où il faut découvrir des solutions nouvelles et originales. [...]
[...] Par exemple : définir des mots, trouver des synonymes, etc. fluidité verbale : aisance dans la production de réponses verbales aptitude numérique : capacité à réaliser rapidement des opérations arithmétiques simples. inférence : capacité à découvrir des règles ou des régularités (ex : découvrir la règle du regroupement de séries de 4 lettres) aptitude spatiale : capacité à imaginer les mouvements d'un objet dans l'espace vitesse perceptive : capacité à repérer rapidement une configuration perceptive (exemple de test : repérer le plus rapidement possible un chiffre dans une série) mémoire : capacité à se rappeler des unités simples d'informations Spearman et Thurstone se mettent donc à discuter par publications interposées sur la structure de l'intelligence. [...]
[...] Conclusion Spearman et Thurstone avaient chacun tort et raison. La distinction entre intelligence fluide et intelligence cristallisée est intéressante : L'intelligence fluide se manifeste dans les épreuves de raisonnement inductif sur un matériel Non figuratif (loi des séries, analogies, classifications). L'intelligence cristallisée est la Conséquence des apprentissages systématiques, elle se manifeste le plus fortement dans les Épreuves de vocabulaire, dans les analogies verbales, dans les tests de connaissance Mécanique. Ces deux formes d'intelligence sont assez fortement corrélées chez l'enfant (.60 à.70), mais moins chez l'adulte (.30 à .40). [...]
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