L'alcool ingéré est absorbé dans l'estomac et la première partie de l'intestin grêle, puis il passe très rapidement dans le sang, l'alcoolémie est le dosage de l'alcool dans le sang : elle varie en fonction de la teneur en alcool de la boisson ingérée, de la quantité ingérée, de l'état de satiété au moment de l'ingestion (moindre absorption au cours d'un repas qu'à jeun), de la prise concomitante de médicaments interférant avec le métabolisme de l'alcool...
Puis l'alcool est diffusé dans tout l'organisme, notamment dans le foie, le cerveau, le pancréas, le poumon, le placenta, le lait maternel... Il est détruit principalement dans le foie, puis est éliminé dans les urines et par la respiration - ce qui permet de le détecter par l'alcootest. Une consommation légère d'alcool au cours du repas n'entraîne aucun dommage. Mais cette notion doit être nuancée en fonction de la susceptibilité de chaque individu. Rappelons qu'il peut suffire de boire deux verres de vin et un alcool pour entraîner la positivité de l'alcootest et un taux d'alcoolémie supérieur aux normes légales en cas de conduite automobile (...)
[...] Une consommation légère d'alcool au cours du repas n'entraîne aucun dommage. Mais cette notion doit être nuancée en fonction de la susceptibilité de chaque individu. Rappelons qu'il peut suffire de boire deux verres de vin et un alcool pour entraîner la positivité de l'alcootest et un taux d'alcoolémie supérieur aux normes légales en cas de conduite automobile. Une consommation modérée d'alcool, même régulière, est elle aussi sans danger. Mais là encore, rappelons que 75 cl de vin par jour chez l'homme (50 cl chez la femme) pendant dix ans peuvent suffire à provoquer une cirrhose hépatique. [...]
[...] Toute thérapie doit commencer par une prise de conscience du patient. Si le malade est un buveur excessif, il convient de l'aider à diminuer sa consommation; si le malade est un buveur dépendant, il faudra l'aider à un arrêt total de consommation. Ceci nécessite des contacts réguliers et parfois la prescription de tranquillisants ou d'antidépresseurs. Il est nécessaire de vérifier que le patient ne substitue pas à l'alcool un autre toxique même médicamenteux. Les cures de désintoxication sont parfois nécessaires mais non suffisantes. [...]
[...] Une franche diminution, ou un arrêt total de la consommation d'alcool normalisera ces examens. Si malgré la constatation d'anomalies biologiques, vous persistez à vous intoxiquer, vous courez le risque de voir survenir des lésions irréversibles. II) L'Alcoolisme L'alcoolisme est une maladie qui suppose abus d'alcool par la quantité, l'habitude et la grande dépendance physique et mentale. On distingue: l'alcoolisme d'entrainement, les névroses alcooliques et, plus rare, l'alcoolisme intermittent et compulsif. L'alcoolisme d'entraînement II est le plus souvent masculin, bien qu'il ait tendance à augmenter actuellement chez les femmes. [...]
[...] Il s'arrête à la sénescence soit spontanément, soit par intolérance hépato-digestive ou délirium. On retrouve souvent des ascendants alcooliques. Les névroses alcooliques Elles entraînent des conduites toxicomaniaques, solitaires et chargées de culpabilité. Elles apparaissent plus tardivement et s'accompagnent de conflits familiaux, de troubles de la sexualité et du comportement. Elles peuvent évoluer vers des états psychotiques. On retrouve souvent une névrose ou une psychose chez un parent. L'alcoolisme compulsif IL répond à des pulsions fortes et incontrôlables. Il est intermittent et fortement culpabilisé. [...]
[...] Les groupes d'anciens buveurs apportent aux malades alcooliques et à leur famille une aide irremplaçable. Ils permettent aux buveurs de se reconnaître malades alcooliques, de perdre leur culpabilité, de retrouver leur dignité et de se restructurer en s'identifiant à d'anciens buveurs devenus abstinents. Les familles, moins isolées, retrouveront espoir et connaîtront un soutien qui leur permettra d'aider le malade alcoolique. L'alcoolisme n'est ni inéluctable, ni incurable. Il n'est pas l'apanage d'une classe sociale. La prévention est éducative. Elle doit porter sur l'agent (alcool), le buveur ou futur buveur et le contexte social. [...]
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