Des guerres au fou furieux qui tue sa famille, du jeune délinquant qui se bat ou détruit des voitures au supérieur hiérarchique qui harcèle moralement ou au collègue qui répand des rumeurs à votre sujet, tous ces actes relèvent de l'agression. Dans tous les cas, on se demande pourquoi l'être humain agresse son prochain et, finalement, comment on pourrait prévenir ces agressions. L'agression a fait l'objet de nombreuses recherches en psychologie sociale (Pahlavan, 2002) ; pourtant, prévenir les comportements agressifs reste malaisé. Beaucoup de facteurs, physiologiques, psychologiques et psychosociaux interviennent dans ces conduites.
L'agression est un comportement effectué avec l'intention de faire mal à quelqu'un (Berkowitz, 1965). Elle est donc conçue comme un acte intentionnel et comme étant la cause de préjudices subis par un individu-cible.
[...] Certains auteurs estiment alors qu'il ne s'agit plus réellement d'agression. Dirigée vers des objets sociaux ou des objets physiques : il peut donc y avoir atteinte aux personnes ou aux biens ; Active (donner un coup de poing à autrui) ou passive (la non- intervention d'un individu dans une situation d'urgence par exemple peut porter préjudice à autrui) ; Directe (une injure) ou indirecte (une rumeur) ; Une atteinte physique (un coup), verbale (un cri) ou morale (une vexation, une insulte). [...]
[...] Conclusion En effet, beaucoup de facteurs interviennent dans ce type de conduite, mais certaines hypothèses avancées semblent très appuyées. L'apprentissage social et la frustration sont les deux théorie les plus retenues à l'heure actuelle, même si d'autres recherches les contestent. Certains supports semblent favoriser une désensibilisation de la violence, c'est pourquoi il faut rester très vigilant, notamment avec les plus jeunes. La banalisation de la violence est un fléau dans notre société sur lequel il faudrait vraiment réfléchir en profondeur Bibliographie Berkowitz (1962). Agression : A social Psychological analysis, New York, McGraw-Hill. Buss A.H. (1961). [...]
[...] En outre, si cette théorie convient pour l'agression hostile, elle ne permet pas d'expliquer l'agression instrumentale. Qui plus est, l'agression n'est pas la conséquence nécessaire de la frustration et la frustration n'est pas la cause nécessaire de l'agression. D'ailleurs, qu'est réellement une frustration ? La reformulation la plus connue de cette théorie est celle apportée par Berkowitz (1962) qui considère que la frustration recouvre une classe d'excitants désagréables. Ces excitants produisent une activation, physiologique créant une disposition au comportement agressif qui, éventuellement, entraîne une agression. [...]
[...] The psychology of aggression, New York, Wiley. Pahlavan F. (2002). Les conduites agressives, Paris, Armand Colin. [...]
[...] La plupart des émissions, y compris celles destinées aux enfants, incluent des scènes de violence. La majorité des parents n'exerce aucun contrôle sur ces émissions, or, regarder des ayant, sur le petit écran, des comportements agressifs peut inciter les spectateurs à reproduire ces comportements. Les liens entretenus par le cinéma ou la télévision, d'une part, et les comportements d'agression d'autre part, ont été très étudiés (Lefebvre et Van Meerbeeck, 1991). Caractéristiques des films La présentation d'une récompense à l'agresseur (ou l'absence de sanction), le fait de décrire la violence de façon plaisante (ou évitant le dégoût) augmentent la probabilité d'une conduite agressive ultérieure. [...]
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