Il n'y a pas d'accompagnement bienveillant d'un patient (malade, handicapé ou en fin de vie) sans respecter un espace de liberté. Il s'agit pour le soignant de ne jamais précéder le patient, ni lui indiquer la route à suivre, mais de marcher à ses cotés en le laissant libre de choisir son chemin et le rythme de ses pas (...)
[...] Par exemple: Je comprends votre colère quand vous ne dites que votre vie est fichue maintenant, que vous regrettez de ne plus avoir le temps de réaliser tous vos projets Le soignant témoigne, par la reformulation, qu'il a bien compris le contenu et l'émotion qui anime le patient. La relation avec une personne en fin de vie demande de ne pas se mettre à la place de l'autre.» Bibliographie: Collège soins infirmiers, l'infirmière et les soins palliatifs. SFAP, Masson, Paris Manuel de l'aide soignante, Accompagnement, Module Masson, 2003. [...]
[...] Quel comportement adopter envers le patient accompagné et également envers sa famille et son entourage? Quels écueils éviter? I. Caractéristiques de l'accompagnement Deux notions essentielles s'imposent: la liberté et l'éthique La liberté Il n y a pas d'accompagnement bienveillant d'un patient (malade, handicapé ou en fin de vie) sans respecter un espace de liberté. Il s'agit pour le soignant de ne jamais précéder le patient, ni lui indiquer la route à suivre, mais de marcher à ses cotés en le laissant libre de choisir son chemin et le rythme de ses pas. [...]
[...] Le soignant (aide soignant, infirmier, etc. ) acceptera le patient sans jugement de valeurs, avec respect, afin de maintenir le sentiment de dignité de la personne L'éthique Le terme «accompagner» impose (dans le milieu médical et paramédical) une exigence qui est celle de prendre en compte l'homme en tant que sujet de pensées, de désirs, d'interrogations philosophiques et spirituelles. C'est un thème éthique qui soulève une question d'ordre moral: comment respecter l'être humain que l'on accompagne dans sa globalité? Comment maintenir jusqu'au bout sa dignité? [...]
[...] Il permet au soignant de manifester sa présence et son intérêt envers le patient. En pratique, le soignant IDE) veillera à s'installer face au patient pour mieux porter son regard, être assis si le patient est allongé, les bras non croisés, le corps détendu, demander au préalable au patient s'il accepte votre main sur la sienne ; La voix, l'intonation, sera chaleureuse témoignant de votre disponibilité vis-à-vis du patient. Vos émotions (colère, joie, tristesse) sont véhiculées aussi par la voix et l'élocution, et elles seront perçues par le patient. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture