Une position de vie est un énoncé qui reflète nos croyances par rapport à nous-mêmes (je suis OK ou je ne le suis pas) et par rapport aux autres et mon environnement (tu es OK ou tu ne l'es pas) que nous utilisons pour justifier des décisions et un comportement On obtient ainsi quatre combinaisons appelées "positions de vie". Elles sont adoptées dès l'allaitement selon C.STEINER et entre 3 et 7 ans selon E. BERNE.
Toutes nos transactions ont pour finalité de nous conforter dans la position que nous avons adoptée. Etre OK (+) c'est être en accord avec soi-même, s'accepter, considère qu'on a de l'importance, se sentir autonome et responsable. Etre non OK (-) c'est l'inverse. La plupart des gens ne sont pas fixés dans une seule position de vie mais ont une position dominante qu'ils quittent en fonction des situations des personnes concernées ou du degré d'urgence.
[...] Elle se sent coupable, inférieure, méprisable, dépressive, suicidaire, rejetée. Elle ne s'aime pas et se satisfait de peu. Elle a de l'admiration pour la fierté et l'agressivité chez les autres. Elle croit qu'on se sert d'elle. Elle ne supporte pas d'être seule et interprète les positions de vie en termes d'amour. C'est une position de déprime, de sous valorisation, de peu d'estime de soi. Cette position conduit à adopter un rôle de Victime (Rebelle ou Soumise) dans les jeux psychologiques: je fuis l'autre. [...]
[...] STEINER, les positions de vie déterminent les scénarios de vie. Si nous construisons notre scénario principalement à partir d'une position de vie, nous pouvons en changer selon les situations. On retrouve les positions de vie dans les 3 rôles du triangle de Karpman qui décrivent les jeux: Persécuteur (parent critique), sauveteur (parent nourricier) et victime (enfant adapté). On joue pour maintenir sa position de vie (à noter : la clôture d'un jeu sert à confirmer la position de vie). Le jeu psychologique est un moyen de confirmer le scénario (à travers ses croyances). [...]
[...] La plupart des gens ne sont pas fixés dans une seule position de vie, mais ont une position dominante qu'ils quittent en fonction des situations des personnes concernées ou du degré d'urgence. Les 4 types de position de vie OK+OK+ Solution de coopération ; la personne prend conscience de ses propres responsabilités, agit de façon réaliste et constructive. Elle a confiance en ses propres capacités. Elle vit des sentiments d'amitié, d'unité, en accord avec elle-même, avec les autres et avec la vie. C'est une position de coopération. La position de vie (je suis OK, vous êtes OK) consiste à être conscient de sa valeur ainsi que celle de l'autre. [...]
[...] Lien des positions de vie avec les jeux psychologiques et les scénarios L'enfant acquiert des certitudes sur lui et les autres qui seront à la base du scénario de vie par le choix préférentiel, mais pas exclusif d'une position de base déterminée dans l'enfance en réaction aux messages inhibiteurs ou permissifs des parents, et à partir du sens que l'enfant donne à ses expériences et aux conclusions qu'il en tire sur sa propre valeur et sur celle des autres et du monde. Le scénario se construit ainsi à partir des décisions précoces, de l'expérience de vie et de la position de vie dominante qui est choisie dès l'enfance. Selon E. BERNE, les positions de vie sont les conclusions des scénarios de vie alors que selon C. [...]
[...] Elle est d'une susceptibilité excessive à la critique, elle est agressive et batailleuse. Elle ne peut supporter d'être sans valeur, en faute ou sans défense. Elle manque de considération pour les autres, les dévalorise et ne leur fait pas confiance. Elle interprète les positions de vie en termes de pouvoir. Elle est forte et dynamique, mais manque de sensibilité. Elle se présente en persécuteur ou en victime. C'est une position de mépris, paranoïde : les autres ont tort et m'en veulent, je vais chercher à les punir, à me débarrasser d'eux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture