Son approche thérapeutique et ses travaux théoriques ne peuvent être dissociés de sa personnalité. WINNICOTT a surtout marqué l'histoire de la psychologie infantile pour ses contributions à deux thèmes : l'objet transitionnel (pouce, bout de couverture, ours en peluche) et la notion de « self ». Par ce dernier mot, le psychanalyste désigne une fonction tout à fait originale, qui n'est ni tout à fait « moi », ni le sujet, ni encore la personnalité. Le faux self fonctionne comme protection contre l'angoisse et les agressions mais est aussi révélateur d'un déséquilibre profond. Le vrai « self » représente par opposition la part vivante, spontanée, inventive de l'individu (...)
[...] Or, la petite Piggle est sans cesse en train de faire des allusions à ce qu'elle aimerait voir (l‘intérieur du ventre de sa mère par exemple), elle montre ses chaussettes, son ventre à D.W.WINNICOTT. De même, elle vide le bourrage des nounours pour savoir ce qu'il y a à l'intérieur, c'est surprenant. CONCLUSION Ce livre m'a ouvert les yeux sur la manière dont les enfants vivent leur croissance, dont ils se font une place qui n'est pas si acquise qu'on le pense dans la famille. [...]
[...] J'ai eu le sentiment que par ce jeu, Gabrielle cherchait à connaître ses origines ou qu'elle désirait s'offrir une deuxième venue au monde, mais cette fois, des entrailles de son père qui ne lui causait pas énormément de tourments C'est à partir de ce moment dans l'ouvrage de D.W.WINNICOTT que l'on s'aperçoit vraiment des difficultés des compréhension des petits face à leurs débuts sur Terre. Ceci nous amène au stade anal, durant lequel l'enfant assimile les émotions ou les différents évènements de la vie à la digestion ou à l'appareil digestif. Ici, la petite Piggle imagine qu'elle est sortie du ventre de sa mère à la manière des excréments, comme si celle-ci avait trop mangé. [...]
[...] Il m'a aussi permis de me replonger dans mon enfance et de me questionner sur le vécu que j'en ai eu. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle la mère se transforme en maman noire avec laquelle Piggle recherche une fusion de manière vorace. Ceci explique aussi pourquoi Suzanne, devenue un élément perturbateur de la relation de Gabrielle avec sa mère devient une Suz noire qui attire l'agressivité de la petite fille. Une multitude d'autres comportements m'ont questionnée au cours de ces dix consultations, comportements sur lesquels je vais me pencher dans mon analyse personnelle. II- ANALYSE En lisant ce livre, j'ai été très surprise de la maturité de Piggle quant à sa manière de s'exprimer sur sa situation, ses tourments J'avais quelquefois l'impression que Gabrielle se mettait à la place de l'analyste, qu'elle comprenait ce qui lui arrivait à sa manière d'en parler : J'ai peur de la Suzanne noire ; aussi, je joue avec les jouets : la petite fille semble savoir que le jeu est indispensable à la consultation pour que le travail d'analyse avance. [...]
[...] C'est en l'appelant Gabrielle au bon moment qu'il lui a fait prendre conscience qu'elle était une petite fille qui s'appelle Gabrielle, qui a une petite sœur, des parents et qui éprouve le besoin de parler car elle a des tourments Ceci représente pour mon tournant de l'analyse, les comportements de Gabrielle évoluant peu à peu. Comme je le disais au début de l'analyse, j'ai été très surprise de la manière dont Gabrielle parlait de ses tourments et par la pertinence de ses propos. Cette petite est persécutée par une maman noire qui veut lui manger ses miams Elle refuse donc d'aller se coucher pour ne pas avoir à lui faire face. Ceci m'amène à penser à une situation similaire que j'ai pu observer en C.H.R.S. [...]
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