Bien vieillir, michel Bille, handicap et vieillesse, euthanasie, essais de gérontologie
Michel Billé est un sociologue. Il s'intéresse notamment aux questions relatives au handicap et à la vieillesse. Il a notamment écrit sur ce sujet ''la chance de vieillir, essais de gérontologie sociale'' et en collaboration, ''choisit-on d'entrer en établissement pour personnes âgées?''.
Didier Martz, philosophe, auteur et professeur de philosophie à l'université de Reims, s'intéresse lui à la question de l'accès des individus à la parole publique.
Il a notamment coordonné ''Vous avez dit euthanasie'' et ''Alzheimer: vous avez dit démence?''.
[...] Avec ce bien vieillir on se voile là face, on cherche à se persuader qu'il n'y aura pas de fin. Mais en même temps c'est paradoxal parce que on se gave de projet avant de ne plus en avoir le temps. Vieillir vieux ce n'est pas vivre longtemps ajoute il, c'est juste vivre ''d'une vie vieille''. V. Avc le bien vieillir on vieillit mal Parce que aujourd'hui, a travers toute ces injonctions a prendre soin de son capital santé, on est ds une'' vision gestionnaire de la santé (qui) à pour effet de ( ) culpabiliser ceux qui dérogent'' Billé On redéfinit la santé comme une obligation personnelle que je dois accomplir. [...]
[...] ''Vivez couchez en attendant la mort, le message est à peine implicite'' crie Martz. Et il continu''couchez vous en attendant la mort et taisez vous, estimez vous heureux d'avoir trouvé une place''. Voilà bien qui est révélateur de notre regard sur la vieillesse: elle est considéré comme une maladie, un dommage au corps, c'est pourquoi l'auteur souligne t-il que puisqu'on ne peu l'éradiquer comme l'ont fait les nazis, on est bien obligé de les parquerà un endroit, en attendant que la nature finisse le travail. [...]
[...] Il poursuit en expliquant que 70% des établissement présentent des carences graves en quantité de personnel, en formation, en moyen d'accompagnement et de soin''' Martz dénonce que pour l'état, il est beaucoup plus simple de faire semblant de s'offusquer de cela et de s'en pseudo occuper par des solution dérisoire plutôt que les maintenir en autonomie''. Pourquoi? La raison est là encore économique. L'auteur ns explique que plus un établissement a de pensionnaire, plus on lui alloue de l'argent. Enfermé, demeurant sans bouger dans leur lit, parqués tel des bête voilà pourtant de la maltraitance. Par le bien vieillir on vieillit mal. [...]
[...] A la lumière de ce livre on voit le réelle intérêt de toujours remettre en question les évidences qui nous entourent. Ce bien vieillir plein injonction, de pression, d'oppression et de tyrannie n'amène t-il pas en faite le contraire de ce qu'il dit viser?Car comment des pers âgée peuvent elle bien vieillir, bien vivre, si on les sermonne de discours, si on les fait culpabiliser d'être ce qu'elles sont? A travers ce bien vieillir on peu aussi se demander s'il n'y a pas un risque de discrimination des pers âgée, si on ne risque pas plus de les mettre à l'écart de notre société et de les faire encore moins bien vieillir? [...]
[...] Ce bien vieillir nous trompe, nous abuse. On ne parle pas de la choses objectivement, on subjectivise, ne parle pas des catastrophes, il positive'' comme le dit Billé. En effet insistant sur le bien, il suppose le mal mais ne le nomme pas et permet en fait de le dénier''. On le voit bien, on utilise chaque jour un langage spécial pour atténuer la réalité difficile. On ne dit pas les aveugles mais les mal voyants, on ne dit pas les vieux, mais les personnes âgées, on ne dit pas un handicapé, mais une personne à mobilité réduite etc . [...]
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