Etude de l'article élaboré par Miller et Major en 2000 Coping with Stigma and Prejudice.
L'objectif de cet article est la compréhension des ressentis et des réactions adaptives des personnes cibles de préjugés (parce qu'ils possèdent un stigmate) en se basant sur le stress et les stratégies de coping.
Les auteurs s'appuient, pour cela, sur plusieurs hypothèses
[...] Les réponses au stigma. Pour Allison (1998), le stress donne lieu à une réponse de l'organisme associé à des réactions physiques négatives et mentales. Ce qui a été appliqué au domaine du stigmate en comparant les réactions physiques et mentales des membres des groupes stigmatisés avec les membres des groupes non stigmatisés avec l'hypothèse que les différences ne sont pas dues aux cultures mais aux préjugés. Le préjugé et le stigmate seraient de véritables marques d'oppression sur leurs victimes (augmentation de l'agressivité, hypertension, neuroticisme ) Les recherches sur ce sujet ont donné lieu à différents résultats. [...]
[...] En plus de cette distinction, il y en a d'autres. Le faire face peut par exemple être distingué en fonction de la fréquence de l'événement stressant. Le faire face a typiquement été vu comme quelque chose que les gens font en réaction à des événements ou des circonstances qui ont vraiment eu lieu et qui ont été évalués comme problématiques ou comme provoquant du stress. Le faire face peut aussi être proactif contrairement à réactif (Aspinwall et Taylor, 1997). Les stratégies proactives sont entreprises en anticipation à un potentiel événement stressant. [...]
[...] Une étude utilisant une échelle de coping a identifié 13 manières différents de faire face à des événements qu'ils évaluent comme stressant : L'évitement. Le déni. Le désengagement mental. Le désengagement comportemental. L'acceptation. La reformulation positive. En donnant libre cours aux émotions négatives. En recherchant un support émotionnel. En recherchant un support social. Un faire face religieux. [...]
[...] Ce qui est le cas de personnes cibles de préjugés ou de discrimination. Il y a de nombreuses preuves du fait que les membres de groupes stigmatisés font plus l'expérience de dérision, d'exclusion, de discrimination et de violence que ceux qui ne font pas partit de groupe stigmatisé. Le stigmate augmente la fréquence et/ou l'intensité des menaces de l'intégrité du soi. Un second aspect du stigmate est la prise de conscience de la possession d'une identité sociale dévaluée. De plus, les personnes stigmatisées sont souvent menacées par ces stéréotypes même si ils ne leur attribuent aucun crédit. [...]
[...] C'est un élément déterminant dans les stratégies centrées sur le problème et l'émotion. Les individus qui croient qu'ils ont du contrôle sur le problème engageront plus un faire face centré sur le problème, alors que le cas échéant ce sera un faire face centré sur l'émotion. De plus, les gens qui pensent que leur stigma est contrôlable préféreront les stratégies de faire face qui se centrent sur le changement du soi (comme perdre du poids). La perception de contrôle inclut aussi les perceptions de la contrôlabilité du préjugé et des réponses liées aux p réjugés. [...]
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