Fiche de lecture de l'article d'Azzi et Klein paru dans Psychologie sociale et relations intergroupes en 1998 : Stéréotypes et relations intergroupes.
Pour élaborer une explication adéquate des relations entre groupes il faut faire référence aux représentations, aux croyances que les membres des groupes échafaudent mutuellement. Ces croyances ce sont les stéréotypes.
Cet article porte sur l'approche cognitive des stéréotypes qui considèrent ceux-ci avant tout comme des représentations individuelles
[...] Nous disposerions d'une représentation d'un membre caractéristique de chaque groupe qui combinerait les attributs les plus souvent associés à ce groupe. En outre, les catégories seraient organisées hiérarchiquement : à chaque niveau de catégorisation seraient associés des traits caractéristique, de telle sorte que les traits situés à un niveau soit également présents à tous les niveaux inférieurs. II. les représentations par exemplaires. Il n'y aurait pas de représentations abstraites des groupes mais seulement des représentations par exemplaires : des images de différents membres exemplaires d'un groupe sont stockés dans notre mémoire. III. unification des deux approches. [...]
[...] Les stéréotypes comme fondements du préjugé. Selon la théorie de l'action raisonnée de Ajzen et Fishbein (1981) : l'attitude à l'égard d'un objet se fonde essentiellement sur les croyances que l'on entretient avec cet objet. En d'autres termes, l'attitude à l'égard d'un exogroupe sera d'autant plus favorable que ses membres sont perçus comme partageants des traits valorisés et que ces traits sont perçus comme fréquents dans ce groupe. Esses, Haddock et Zanna en 1993 ont testé empiriquement cette hypothèse : ils ont constaté que l'attitude à l'égard de 3 groupes différents était prédite par un indice dépendant de la valorisation des traits que l'on attribuait à ces groupes et de la fréquence perçue de ces traits. [...]
[...] Définition : catégoriser consiste à regrouper des objets dans différentes classes sur la base d'un jugement de cohérence. La catégorisation est essentielle à l'individu si il veut pouvoir s'adapter à son environnement. La catégorisation sociale désigne spécifiquement la catégorisation des êtres humains qui serait nécessaire à notre ajustement social. Elle permettrait d'interagir au mieux avec les membres d'autres groupes. Selon le principe d'économie cognitive, la catégorisation apparaît comme un raccourci économique qui permet de faire appel à des connaissances stockées en mémoire sans se concentrer sur les attributs de la personne. [...]
[...] Dovidio et Gaertner ont également montré que cette distinction avait une influence sur la façon dont on anticipait une interaction sociale. V. Stéréotypes et discrimination. Définition de discrimination : tout comportement qui dénie à des individus ou à des groupes l'égalité de traitement qu'ils souhaiteraient (Allport, 1954). ( Existe-t-il une association entre stéréotype et discrimination ? A. Le lien introuvable. Brigham en 1971 n'obtient guère de relation entre la tendance à utiliser des stéréotypes chez des américains blancs et le type de comportement qu'ils projettent de mettre en œuvre avec des noirs. [...]
[...] Cet article porte sur l'approche cognitive des stéréotypes qui considèrent ceux-ci avant tout comme des représentations individuelles. I. Définition du stéréotype. Les stéréotypes sont définis par les psychologues sociaux comme des croyances à propos des caractéristiques, attributs et comportements des membres de certains groupes (Hilton et Von Hippel, 1996) C'est surtout la cognition sociale qui a travaillé sur les stéréotypes. Cette approche s'intéresse à la façon dont les êtres humains pensent aux autres. Elle conçoit essentiellement les stéréotypes comme le résultat d'un traitement individuel de l'information sur les groupes sociaux. II. Stéréotypes et fonctionnement cognitif. [...]
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