Fiche de lecture sur le livre de Christiane Singer : « Eloge du mariage, de l'engagement et autres folies ». L'origine et le but de ce livre : L'origine : Christiane a quatre ans, dans le tohu-bohu des retrouvailles d'après-guerre, elle assiste à un évènement, à un geste d'amour de sa grand-mère envers son grand-père mourant. Elle en parle comme d'un « geste à la racine de tous les gestes, de tout élan et dont la vérité est si incandescente qu'il survivra à tous les brouillages, tous les désordres, tous les tumultes de ma vie ». Ce moment incarne pour l'auteur l'aboutissement de la « Traversée de l'impossible », c'est-à-dire la persévérance du couple malgré toutes les épreuves sur leur chemin.
C. Singer a une vision du mariage comme un long voyage à deux, parsemé « d'embûches presque insurmontables », cf. la notion de « Traversée de l'impossible ». C. Singer s'est fixée comme objectif de nous transmettre cet héritage reçu de sa grand-mère : la preuve que l'amour existe, qu'il faut le porter et le perpétuer.
[...] Elle en parle comme d'un geste à la racine de tous les gestes, de tout élan et dont la vérité est si incandescente qu'il survivra à tous les brouillages, tous les désordres, tous les tumultes de ma vie Ce moment incarne pour l'auteur l'aboutissement de la Traversée de l'impossible c'est-à-dire la persévérance du couple malgré toutes les épreuves sur leur chemin. (Nous parlerons de ces épreuves et difficulté dans une partie ultérieure). Christiane Singer a une vision du mariage comme un long voyage à deux, parsemé d'embûches presque insurmontables cf. la notion de Traversée de l'impossible Quant au but, C. [...]
[...] Mais le mariage n'est pas seulement une union, c'est aussi un projet. Tout au long de son ouvrage, Christiane Singer fait mention de nombreuses valeurs nécessaires au mariage, ou, tout du moins impliquées dans la notion de mariage telle que nous l'entendons. Parmi celles-ci, il y a le serment. Par le biais d'une nouvelle, l'auteur nous vante l'importance du serment et le poids que celui-ci peut prendre. Un serment tenu équivaut à l'honneur et prouve l'intégrité de celui qui l'a prononcé. [...]
[...] Vanter la puissance des limites alors que dans notre société, tout semble régit par une seule dynamique à laquelle il ne faut pas s'opposer (la liberté) pourrait apparaître dans un premier temps provocateur (voire même indécent). Mais grâce à l'exemple du peintre que C. Singer nous donne : devant une toile immense dont il ne verrait pas les bords, tout peintre aussi génial fut-il baisserait les bras. C'est la restriction de la toile qui exalte ses pinceaux p24. Il devient plus facile de saisir l'aspect bénéfique des limites sur l'esprit : pas de découragement car pas de néant ( on pourrait apparenter l'infini, soit l'absence de frontières, de limites, au néant). [...]
[...] que dans le mariage l'autre est la prima materia, la matière à travailler. Nous serions par le mariage amenés à nous occuper de l'autre, à la façonner à notre convenance . C. Singer nous met en garde contre ce piège : pour elle la prima materia ce n'est pas l'autre, mais nous-même. Le mariage implique donc un travail sur nous même. A ce propos, elle écrit : c'est à ton humanité, à ta loyauté que tu es invité à travailler, pas à celles de l'autre p65. [...]
[...] D'après cette idée, se marier est un processus dont on ne sait pas où il mène. Cela constitue également une des difficultés du mariage. Le projet du mariage est d'autant plus fou qu'il est à la fois désiré et entravé par les deux partenaires. En effet, l'autre nous confronte aux limites de notre être, en s'introduisant dans les coulisses C'est parce que les époux vivent ensemble qu'ils apprennent à se connaître et ce, jusqu'à pouvoir pointer les faiblesses de l'autre si le temps est à la confrontation. [...]
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