Freud désire marquer une certaine distance entre ses théories et la philosophie puisque avant tout il s'est affirmé en tant que psychanalyste et non comme philosophe. Malgré tout, ses théories sont à l'origine de grandes questions philosophiques notamment avec l'hypothèse de l'existence d'un inconscient qui invite l'homme à se repenser intégralement sachant qu'il ne serait plus en pleine possession de son mental. Ainsi, l'inconscient psychique bouleversera la notion de liberté chez l'homme, esclave de ses pulsions du « ça » (inconscient) mais aussi soumis à la petitesse de sa conscience face à la totalité de la représentation freudienne du psychisme (dans lequel son inconscient occuperait une place nettement plus importante que sa conscience)et aussi à son soucis d'Idéal dicté par le « surmoi ». L'orgueil de l'homme est donc menacé par cette hypothèse. L'œuvre étudiée n'est donc pas un ouvrage philosophique explicite, mais il faut savoir lire entre les lignes pour se rendre compte qu'il est la porte ouverte à de grandes réflexions telles que la liberté, la scientificité de l'inconscient, ou encore l'origine de la création artistique
[...] Freud conclue sa leçon en expliquant le rôle de la psychanalyse ramener à la surface de la conscience tout ce qui en a été refoulé et en dénonçant la vanité des ces adversaires scientifiques qui s'opposent à l'idée de déterminisme psychique, théorie revendiquée par les psychanalystes. 4ème leçon( La première découverte induite par la psychanalyse fut de constater un lien entre symptômes morbides et sexualité. Il faut donc attacher une grande importance aux troubles d'ordre sexuel puisqu'ils seraient à l'origine des troubles psychiques. [...]
[...] Aussi, il constate que dans la vie psychique dite normale l'idée refoulée se travestit également en une autre, plus acceptable moralement. Tel est le cas des mots d'esprit et pour illustrer cette théorie, il raconte une anecdote sur un critique d'art qui, au lieu d'injurier ses hôtes trop vaniteux à son goût, préfère juste faire une allusion (au nom d'une certaine courtoisie, qui n'est que convention sociale) sur leur orgueil exubérant. Freud nomme alors complexe le réseau d'idées chargées d'affect, axé sur l'expérience morbide primitive associée aux idées libres évoquées par le patient. [...]
[...] PRINCIPAUX CONCEPTS inconscient : Freud conçoit l'inconscient comme une réalité psychique positive qui représente la plus grande partie de notre psychisme. Il est à la base même de la psychanalyse. Conscience : connaissance directe qu'à l'homme de ses pensées, de ses sentiments, de ses actes. Psychanalyse : méthode d'exploration à partir de l'inconscient Hypnose : une des premières méthodes employées par les psychanalystes pour sonder l'inconscient de ses patients. Elle se présente comme l'affaiblissement de la résistance Mais celle-ci s'est rapidement révélée incertaine et mystique par Freud et ne fonctionnait pas sur tous les patients. [...]
[...] Le rêve est certainement la plus évocatrice mais aussi la plus complexe d'entre elles puisqu'il présente un contenu manifeste (le rêve à l'état brute, incohérent à la plupart du temps, sans interprétation, tel que nous nous en rappelons au réveil) et un contenu latent (sorte d'envers du contenu manifeste, et qui révèle grâce à l'herméneutique, les préoccupations à la source). Libido : énergie psychique de la pulsion sexuelle. L'homme cherche constamment à l'assouvir pour son équilibre psychique. Sublimation : action de reporter son désir refoulé et inavouable d'un point de vue social sur un autre objet, lui, valorisé et donc non condamné par nos mœurs. Transfert : report d'affects favorables ou hostiles, du sujet sur le psychanalyste. Correspond à la répétition de situations infantiles, et donc anachroniques. [...]
[...] Il illustre cette théorie en donnant l'exemple du cheval de Schilda que les hommes finirent par tuer à force de diminuer quotidiennement sa ration alimentaire. Il faut donc en venir à la conclusion suivante : rien ne sert de supprimer les instincts, puisqu'ils sont inhérents à l'homme et que sans eux, l'homme ne peut vivre. THESE DE L'AUTEUR Alors qu'à cette époque, la psychanalyse était à la science ce que l'astrologie est à l'astronomie, Freud se battait pour faire entendre et approuver sa découverte. Selon lui, la psychanalyse serait la solution à l'hystérie, entre autre. [...]
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