Sciences politiques, Sentiments d'injustice et actions collectives la privation relative, Serge Guimond, Francine Tougas, 1994, théorie de la privation relative, prédisposition des individus, privation relative intergroupe
La théorie de la privation relative (PR) repose sur 3 principe fondamentaux : le sentiment de mécontentement ou de frustration, elle dépend de certaines comparaisons sociales, et ce sentiment prédispose les individu à la révolte. Ce chapitre traite de la théorie de la PR selon 3 de ses déclinaisons : la privation relative intrapersonnelle, la PR interpersonnelle (interpersonnelle intragroupe et interpersonnelle intergroupe) et la PR intergroupe.
[...] Fiche de lecture – Sentiments d'injustice et actions collectives : la privation relative Serge Guimond & Francine Tougas Pour citer cet ouvrage : Bourhis, R.Y &Leyens J-P (1994), Stéréotypes, discriminations et relations intergroupes, Liège, Mardaga. P 200 - 231 La théorie de la privation relative repose sur 3 principe fondamentaux :Le sentiment de mécontentement ou de frustration, elle dépend de certaines comparaisons sociales, et ce sentiment prédispose les individu à la révolte. Ce chapitre traite de la théorie de la PR selon 3 de ses déclinaisons : la privation relative intrapersonnelle, la PR interpersonnelle (interpersonnelle intragroupe et interpersonnelle intergroupe) et la PR intergroupe. [...]
[...] Ce différence est particulièrement saillante dans les recherches au Québec de lien entre attitudes socio- politiques nationalistes et PR : il n'existe pas de lien entre sentiment de PR interpersonnelle intragroupe et sentiment nationalistes (comparativement aux autres Francophones) mais il en existe un entre sentiment de PR interpersonnelle intergroupe et sentiments nationalistes (comparativement aux Anglophones). La PR Intergroupe (ou collective) La PR intergroupe relève du mécontentement dans une situation dans laquelle le groupe d'appartenance est perçu comme désavantagé par rapport à l'exogroupe. Elle favoriserais donc les comportements de changement social (visant au changement de la situation du groupe). Les conflits sociaux s'expliquerait donc par la remise en cause de la position du groupe d'appartenance et non par la remise en cause par l'individu de sa propre position. [...]
[...] Selon la théorie de la violence politique de Gurr, la relation frustration- agression devient une relation privation relative – violence politique. La PR est alors l'écart entre ce que les acteurs croient mériter et ce qu'ils pensent pouvoir obtenir. D'après une expérience de Folger (1977), la possibilité d'expression d'une demande légitime conduit à plus de mécontentement que lorsque cette possibilité n'est pas offerte. Ce résultat s'expliquerais par l'idée que le simple fait de donner la parole conduirait à créer une attente et donc, un écart aspirations et réalité. [...]
[...] Cette privation collective explique plus facilement les comportements collectifs. Le chapitre fait l'hypothèse que la PR intergroupe « influe seulement sur les comportements de revendication légitimes les plus radicaux », ce qui semble avoir été vérifié empiriquement. Déclencheurs de la PR intergroupe L'identité Une plus forte indentification au groupe sociale d'appartenance entraîne un plus fort niveau de PR intergroupe ressentie Les L'individu doit se comparer son groupe à l'exogroupe comparaisons pour ressentir de la PR intergroupe intergroupes Les attributions La PR intergroupe entraîne le militantisme dans la mesure où elle s'accompagne causales d'une explication structurale des inégalités sociales, et non dispositionnelle. [...]
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