“Sur le rêve” de Sigmund Freud a été traduit de l'allemand au français par Corélius Heim. L'œuvre original (“Über den Traum”) a été publié en 1901 en Allemagne. La présente édition française est parue aux éditions Gallimard, dans la collection Folio/Essais, à Paris en 1988.Cette œuvre a été préfacée par Didier ANZIEU.
Freud a écrit ce livre peu de temps après “Die Traumdeutung” (en français “L'Interprétation des rêves”). Ces deux livres traitent du même thème mais “Sur le rêve” est plus petit et surtout plus conventionnel et donc plus accessible. “Sur le rêve” avait pour vocation d'apporter à Freud une certaine crédibilité, qui lui permettrait ensuite d'inciter ses lecteurs à découvrir un livre qui lui tient beaucoup plus à cœur : “Die Traumdeutung”.
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[...] le rêve” de Sigmund Freud le rêve” de Sigmund Freud a été traduit de l'allemand au français par Corélius Heim. L'œuvre original (“Über den Traum”) a été publié en 1901 en Allemagne. La présente édition française est parue aux éditions Gallimard, dans la collection Folio/Essais, à Paris en 1988.Cette œuvre a été préfacée par Didier ANZIEU. Freud a écrit ce livre peu de temps après Traumdeutung” (en français “L'Interprétation des rêves”). Ces deux livres traitent du même thème mais le rêve” est plus petit et surtout plus conventionnel et donc plus accessible. [...]
[...] Il a un sens réel, il veut dire quelque chose. Dans son analyse, le contenu manifeste du rêve correspond au contenu du rêve découvert après analyse, le contenu latent du rêve correspond lui au souvenir du rêve qui reste dans l'esprit du patient quand il se réveille et qui ne peut être révélé que par l'analyse. Le travail du rêve est le processus de transformation du contenu latent du rêve en contenu manifeste ou encore le passage des pensées du rêve dans le contenu du rêve le travail d'analyse est le contraire du travail du rêve. [...]
[...] Il termine son œuvre de façon surprenante. Il s'y montre encore plus modeste et humble que dans le reste de son travail. Il ne prêtant avoir résolu tout le mystère qu'est le rêve, ni avoir convaincu tous ses opposants du bien fondé des thèses qu'il avance. Il reconnaît que son travail ouvre la voie sur un nouveau sujet de recherches dans le domaine récent qu'est la psychologie. Il admet que son étude du travail du rêve est, en certains points fragiles : il est obligé de donner une dimension générale à son travail sans pour autant prouver que tous les hommes expriment ce genre de pensées dans leur rêve. [...]
[...] Les enfants reproduisaient dans leur rêve la journée qu'ils auraient aimé passer, ce qu'il aurait voulu faire : se promener sur le lac, manger des fraises Il y a donc ici un lien entre la journée qui précède le rêve et le rêve lui même : la journée qui précède est à l'origine du rêve, elle le stimule. Freud distingue trois classes de rêves, organisés selon la façon dont le rêve exprime le désir. Il existe d'abord les rêves infantiles où le désir, qui n'a pas été refoulé, s'exprime sans détour. Ce type de rêve devient de plus en plus rare à mesure que les gens vieillissent. Il existe ensuite des rêves où le désir est refoulé et s'exprime de façon voilé. [...]
[...] Il est important ici de re-préciser que les idées présentes dans le rêve, avant d'être refoulées vers l'inconscient et de devoir utiliser le rêve pour s'exprimer, ont été présentes dans la conscience du patient. Toutes les idées présentes dans le rêve ont existé dans la vie psychique. Ces pensées sont refoulées à partir du moment où elles ne sont pas tolérées. Ne pouvant pas oublier ces pensées, l'homme les là où elles ne pourront plus s'exprimer librement : il les refoulent vers l'inconscient. Or ces pensées ont toujours envie d'être entendues, elles utilisent donc tous les moyens qu'elles peuvent pour le faire. [...]
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