Il existe différentes techniques de facilitation qui débloquent le mot immédiatement et qui impliquent la forme phonologique du mot, par exemple, la répétition du mot, l'indiçage phonémique, l'indiçage syllabique. Il y a aussi la sollicitation d'une certaine forme du savoir sémantique (évocation de la catégorie, de la fonction).
Cependant, toutes ces techniques n'ont un effet qu'à courte durée. Les techniques de facilitation sémantique sont : l'appariement mot-cible (entendu ou écrit) parmi des images distractives sans lien avec la cible, l'appariement mot cible avec une image sémantiquement coordonnée, ou encore le jugement sémantique (oui/non). Ces tâches n'ont cependant plus aucun effet deux semaines post-thérapie.
[...] La durée et l'intensité de la rééducation vont déterminer l'amplitude et la stabilité des progrès. Les stratégies de réorganisation : Le but est d'utiliser les capacités mieux préservées en dénomination écrite comme relais pour aider la dénomination orale. La stratégie rééducative se déroule en deux temps : Dans un premier temps, on entraîne le patient à écrire/ébaucher par écrit les mots problématiques en dénomination orale. Dans un second temps, on l'entraîne à lire à voix haute le mot ou le segment du mot. [...]
[...] De plus, l'amélioration devrait se généraliser à toutes les tâches qui impliquent le système sémantique. Behrmann et Lieberthal nous exposent un exemple de rééducation : le but de leur rééducation était de rétablir le système sémantique du niveau super- ordonné au niveau sous-ordonné. Pour cela, ils ont utilisé des tâches de désignation d'images à partir d'une définition parmi un choix multiple d'items appartenant à une catégorie sémantique commune. Suite à cette rééducation, les auteurs ont pu conclure à une amélioration des items entraînés, ainsi qu'à une généralisation aux items non entraînés mais appartenant aux catégories sémantiques entraînées. [...]
[...] II) Les rééducations cognitives du manque du mot : Les altérations du système sémantique : On pose l'hypothèse que le système sémantique est unique et qu'à l'intérieur il y a des combinaisons de traits sémantiques élémentaires interconnectés. Les thérapies sémantiques globales : Ici, le but de la rééducation est de restaurer des connaissances sémantiques en réapprenant les distinctions conceptuelles. Les auteurs font alors les prédictions suivantes : les effets de la rééducation s'étendraient aux mots non traités, mais reliés sémantiquement aux items entraînés. [...]
[...] Il y a aussi la sollicitation d'une certaine forme du savoir sémantique (évocation de la catégorie, de la fonction). Cependant toutes ces techniques n'ont un effet qu'à courte durée. Les techniques de facilitation sémantique sont : l'appariement mot cible (entendu ou écrit) parmi des images distractives sans lien avec la cible, l'appariement mot cible avec une image sémantiquement coordonnée, ou encore le jugement sémantique (oui/non). Ces tâches n'ont cependant plus aucun effet deux semaines post-thérapie. La facilitation sémantique : Une étude de Barry et McHattie (1991) mesure l'effet d'amorçage en fonction de la profondeur des traitements sémantiques :le niveau de connaissance catégoriel général, le niveau intermédiaire sous-catégoriel, le niveau de connaissances sémantiques plus spécifiques. [...]
[...] Selon Beauvois, il y aurait une dysconnexion entre la sémantique tactile et la sémantique verbale. Un exemple de méthode de rééducation est de palper l'objet sans le dénommer, puis évoquer une image visuelle précise de cet objet, et enfin dénommer l'objet en fonction de notre représentation visuelle. Les auteurs observent une efficacité spécifique. Les altérations du lexique phonologique de sortie : L'information sémantique est correctement activée, mais ne permet pas de récupérer la représentation phonologique d'où paraphasies sémantiques, périphrases, non-réponses dans des tâches de dénomination orale. [...]
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