Sigmund Freud est né le 6 mai 1856 à Freiberg, en Moravie (République tchèque). Il est l'inventeur de la psychanalyse, ce qui en fait l'un des plus grands penseurs du XXe siècle. Médecin neurologiste, il s'intéresse d'abord à l'hystérie. Il utilise l'hypnose comme méthode de soin, ce qui le conduira à la découverte de l'inconscient.
Il est le troisième fils de Jakob Freud, négociant. Après plusieurs déménagements, la famille Freud s'installe dans le quartier juif de Vienne. Sigmund se révèle être un brillant élève. Premier de la classe, il hésite entre le droit, la médecine et la philosophie. Il s'orientera finalement vers la médecine et sera docteur en 1881. Sous les conseils d'un ami, il commencera sa pratique en hôpital, afin de se faire une situation. En 1882, il se fiance, ce qui l'obligera à penser davantage à son avenir, qu'à la recherche en laboratoire qu'il aime, mais qui reste peu sûre.
Pour Freud, aucun oubli n'est dû au hasard. Les causes sont enfouies dans la profondeur de l'inconscient.
L'inconscient barre la route de la mémoire lorsque, dans le langage, l'utilisation d'un terme évoque, inconsciemment au sujet, une chose pénible liée au mot en lui-même ou par l'association du terme avec d'autres. Il existe de nombreux cas où l'oubli est déterminé par le refoulement. La plupart du temps, le ou les termes recherchés sont familiers au sujet. Les raisons des oublis peuvent être diverses et variées, mais à chaque fois, on retrouve les mêmes constantes, ce qui est oublié par le sujet est retrouvé lorsque celui-ci reconnaît la cause du refoulement.
[...] Ainsi, certains peuvent imaginer un complot, parce qu'une personne aura oublié un simple rendez-vous. Tout ce qu'ils observent chez les autres est significatif, donc susceptible d'interprétations de nature souvent négatives, à leur encontre. Superstition: Pour Freud, il n'existe pas de hasard intérieur (psychique), mais bien des hasards extérieurs (monde réel). Pour les superstitieux, les évènements inhabituels sont des manifestations pouvant donner des informations sur la nature des événements à venir. Le hasard porte en lui des réponses pouvant être cachées. [...]
[...] Méprise et maladresse. Actes symptomatiques et accidentels. 10- Les erreurs. 11- Association de plusieurs actes manqués. Et enfin, 12- Déterminisme. Croyance au hasard et superstition. Points de vue. On peut considérer l'ouvrage en quatre thèmes principaux et une conclusion. Thème nº1- Les oublis de langage Oublis momentanés de noms propres, de mots étrangers et de suites de mots. Pour Freud, aucun n'oublie n'est dû au hasard. Les causes sont enfouies dans la profondeur de l'inconscient. [...]
[...] Il relève deux causes principales, à l'origine de ces erreurs. La première évoquée, est la ressemblance phonétique ou graphique du mot avec celui qui le remplace dans le langage ou dans le texte. La seconde est l'envie inconsciente, donc refoulée, de laisser émerger une idée soigneusement emprisonnée dans l'inconscient, et ce, lors d'une fatigue ou en faveur d'une baisse d'attention. Pour la première cause, Freud s'appuie sur l'étude de Meringer et C Mayer (page 69). Même il accorde un grand crédit à cette étude, il observe que la ressemblance n'est pas automatique dans les erreurs et développe la seconde cause. [...]
[...] p.334. Freud conclut en une série de questions: Pourquoi, comment et dans quelles conditions, un oubli, un lapsus, un acte manqué, etc. se manifestent-ils ? Pourquoi certaines pensées doivent-elles utiliser ce genre de subterfuge pour se manifester? Et enfin, qu'elle est le rapport entre la source de l'erreur ou de l'oubli et la situation dans laquelle ils se manifestent? [...]
[...] Lorsqu'on soumet à l'analyse, les souvenirs conservés par un homme, on remarque alors, l'inexactitude dans le temps, dans la forme, et dans les détails éventuels fournis. Les souvenirs ont subi des glissements temporels et spatiaux, des déformations, et ont même été remplacés par d'autres ne lui appartenant pas (comme l'appropriation des scènes d'un film durant l'enfance). Les souvenirs ont été façonnés par les matériaux psychiques de la personne. La forme la plus fréquente des souvenirs est la forme visuelle, par contre les images auront traversée et été influencé par l'expérience du sujet qui les restitue, ce qui risque d'endommager la qualité du souvenir. [...]
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