“Psychopathologie de la vie quotidienne” de Sigmund Freud a été traduit par Serge Jankélévitch. L'œuvre originale “Zur Psychopathologie des Alltagslebens” a été publié en 1901 en Allemagne. La présente édition française est parue aux éditions Payot, dans la collection Petite Bibliothèque Payot, à Paris en 1967.
Dans le présent livre, Freud nous montre que les actes de la vie quotidienne que nous jugeons sans intérêt (oublier un nom, un rendez-vous, sonner pour rentrer chez soi, mélanger deux mots…) ont en fait une signification : tous ces troubles sont des manifestations de l'inconscient.
[...] Les actes maladroits et consciemment involontaires sont guidés par des intentions dans un but précis que les actes consciemment volontaires n'auraient pas aussi bien accompli. Les actes accidentels ont toujours un caractère intentionnel même s'ils appartiennent à l'inconscient. Dans les superstitions collectives, les maladresses sont souvent interprétées comme l'exécution d'un châtiment, comme le prix à payer pour ses erreurs ou ses mauvais agissements. Ces actes sont reconnus par Freud comme étant l'expression d'une intention inconsciente, se présentant comme des formes troublées d'autres actes intentionnels et qui veulent se faire passer pour des maladresses. [...]
[...] Freud n'est pas d'accord de dire que même des actes qui nous sont extérieurs puissent être l'expression de notre propre inconscient, il a d'ailleurs dit à ce sujet : je crois au hasard extérieur (réel), mais je ne crois pas au hasard intérieur (psychique) Freud reste modeste quant à la crédibilité de la psychanalyse. Il sait que les connaissances sur la vie psychique sont encore incomplètes, et qu'il n'est pas en mesure d'expliquer, de façon générale, le phénomène du souvenir ou de l'oubli. Il reconnaît que son analyse est capable d'expliquer chaque cas dans son particularisme, mais pas de donner une explication générale. [...]
[...] Il distingue aussi oubli d'impression et oubli d'évènement vécu. On choisit inconsciemment d'oublier une impression parce qu'elle nous est douloureuse. Ce type d'oubli est réversible : le souvenir, lié à cette impression, redevient accessible dès qu'un sentiment agréable sur le même sujet vient effacer celui qui était pénible. Même les personnes en bonne santé psychique n'aime pas se souvenir de choses douloureuses, c'est pourquoi nous les refoulons vers la mémoire inconsciente, le souvenir existe toujours mais la conscience n'y a plus accès. [...]
[...] Psychopathologie de la vie quotidienne de Sigmund Freud “Psychopathologie de la vie quotidienne” de Sigmund Freud a été traduit de l'allemand au français par Serge Jankélévitch. L'œuvre originale Psychopathologie des Alltagslebens” a été publiée en 1901 en Allemagne. La présente édition française est parue aux éditions Payot, dans la collection Petite Bibliothèque Payot, à Paris en 1967. Dans le présent livre, Freud nous montre que les actes de la vie quotidienne que nous jugeons sans intérêt (oublier un nom, un rendez-vous, sonner pour rentrer chez soi, mélanger deux mots ) ont en fait une signification : tous ces troubles sont des manifestations de l'inconscient. [...]
[...] Il peut alors être interprété comme une sincérité involontaire et inattendue : il exprime ce que nous n'avions pas l'intention de dire. La personne trahit donc ses pensées intimes et cachées. Plus nous pensons fort à ce que nous ne voulons pas dire, plus nous risquons de l'avouer par le biais d'un lapsus. Freud s'appuie sur la thèse de Meringer et Mayer, qui pensent que l'origine des lapsus se trouvent dans les similarité entre sons. Mais il pousse l'analyse plus loin, pour lui, tous les lapsus ne peuvent être expliqués par une confusion dans les sons. [...]
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