Jean-Claude Abric, professeur de psychologie sociale, développe à travers son ouvrage "Psychologie de la Communication, Théories & Méthodes", l'idée selon laquelle la communication est, au-delà de toute chose, une interaction.
S'adressant à un public ouvert, de l'étudiant en sciences humaines aux travailleurs sociaux, en passant par les personnes confrontées à des soucis de communication, il aborde le thème de la communication sous l'angle de la psychologie sociale, et aide le lecteur à approcher, comprendre, et favoriser la communication entre les hommes, à l'intérieur d'un groupe ou d'une organisation.
[...] Il apparaît, ainsi qu'on le constate sur le tableau 10 en page 163 (Annexe que les groupes centralisés sont les plus performants dans la tâche simple, avec un taux de 45% de réussite, et que les groupes homogènes le sont dans la tâche complexe, avec 60% de réussite. L'ensemble des recherches présentées jusqu'ici montre l'importance essentielle de la structure sociale de la situation et des conditions matérielles de communication dans les phénomènes de groupe. Ces résultats sont essentiels, puisqu'ils déterminent un modèle productif des processus de groupe, mais bien qu'intéressants, ils laissent de côté un élément essentiel de la structuration : le système de la représentation des sujets et du groupe. [...]
[...] Pour Shannon, la communication peut être définie comme la transmission d'un message d'un endroit à un autre, soit d'un côté un émetteur et de l'autre, un destinataire. Cependant, l'auteur émet deux critiques principales vis à vis de ce modèle : Il ignore la prise en considération des individus, donc des différents facteurs véhiculés, notamment psychologiques et sociaux, et définit la communication comme un processus linéaire. A l'opposé de cela, l'auteur préfère définir la communication comme étant un ensemble de processus par lesquels s'effectuent les échanges d'informations et de significations entre des personnes dans une situation sociale donnée. [...]
[...] Elles sont issues de six dimensions d'interaction sociale (Problèmes d'orientation, d'évaluation, d'influence, de décision, de tension, de cohésion) et chacune d'entre elles peuvent correspondre à des interventions positives ou négatives. Deuxièmement, la sociométrie de Moreno, parue en 1934, qui vise la mise en évidence de causes sous-jacentes, et structures psychologiques des paramètres sociaux. Elle permet d'assurer au groupe un fonctionnement plus harmonieux ou une meilleure performance, en suivant la structure socio affective de ce dernier. CHAPITRE VIII En revanche, si la communication est un moyen éventuel pour promouvoir des relations sociales et interindividuelles harmonieuses, elle est aussi une source de pression, d'influence et de manipulation. [...]
[...] Celles-ci sont présentées de façon chronologique : L'expérience de Moore en 1921, qui consiste à proposer aux sujets de formuler des jugements personnels L'expérience de Asch sur le conformisme de groupe en et 1956, qui, bien qu'ayant des explications différentes de celle de Moore, révèle un résultat identique L'expérience de Sherif en 1936 sur l'information et la création de normes individuelles et collectives L'expérience de Milgram en 1971 et 1974 quant à la soumission de groupe et à l'autorité Et enfin, l'expérience de Moscovici en 1979, traitant du rôle des minorités. PEUMAN KEVIN L'ensemble de ces travaux met en évidence le rôle essentiel de la communication et de l'interaction dans les processus d'influence sociale. Les autres constituent un élément primordial dans les jugements, opinions, ou comportement des individus et des groupes. [...]
[...] Le courant interactionniste (Bales, Goffmann) qui étudie les échanges et la communication dans les groupes. L'auteur s'intéresse également au courant psychanalytique introduit par Freud au début du XXème siècle, avec deux ouvrages célèbres : Totem et Tabou (1912) Psychologie collective et analyse du Moi (1921) Ils expliquent que les processus inconscient sont les éléments fondateurs et les moteurs de la dynamique de groupe. Les recherches les plus importantes sur les phénomènes de groupe concernent différents sujets : Les styles de Leadership et processus de groupe (Lippitt et White en 1947) Les déviations et les rejets (Schachter en 1965) La cohésion dans les groupes (Festinger en 1950 et Maisonneuve en 1966) Le changement social dans les groupes (Lewin en 1947) CHAPITRE VI En outre, après l'énumération de ces recherches, l'auteur distingue deux grandes catégories de situation de groupe selon les méthodes d'intervention : Les situations centrées sur le groupe et son fonctionnement appelé Groupe de diagnostic Les situations centrées sur la tâche appelé Techniques de conduite des réunions qui permettent d'étudier la conduite de réunions et de proposer une méthodologie de base. [...]
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